Le 7ème art: aux origines
Difficile de noter et de critiquer un film de 1902, ce film incarne tellement les prémices du cinéma à spectacle d’aujourd’hui mais avec les moyens de 1902. C’est comme analyser la peinture rupestre au regard des mouvements picturaux de la renaissance au XXème siècle. La qualité première de ce film et plus largement de Méliès est de se démarquer des frères Lumière, au grand dam de ces derniers ; en lorgnant vers la fiction et pas uniquement le documentaire. Méliès, en ce début de XXème siècle, comme ses contemporains, est fasciné par les romans de Jules Verne et H.G. Welles ; la science-fiction et la conquête spatiale intéressent. Il se lance alors dans un projet pharaonique pour l’époque ; tourné un film de 15’ alors que les longs métrages de l’époque dépassent péniblement 4’. Et tout cela en prenant un risque financier énorme sur ses propres deniers ; pas de producteurs dans la boucle à cette époque. 30 tableaux, 4 mois de tournage et un film devenu célèbre dans le monde entier. L’image de la fusée dans l’œil de la Lune fait partie, sans conteste, des plus célèbres de l’histoire du cinéma. Plan fixe, mouvoir les caméras étaient compliqués ; mais que de dynamisme et de mouvement dans les plans. Inventeur des effets spéciaux, son film condense tout ce qui se faisait de mieux en matière d’illusion optique et trucage en tout genre pour l’époque. On imagine clairement le choc qu’ont dû ressentir les premiers spectateurs devant cette débauche visuelle. Ce film est vraiment la genèse du cinéma de divertissement et du cinéma de genre ; une forme de loisir est née ici. Edison, outre atlantique, avait tout compris en exploitant pour son compte ce film. Depuis les américains sont les leaders mondiaux sur ce type de cinéma inventé pourtant par un français alors les français ont investi le cinéma intimiste. Un film témoin passage obligé pour tout cinéphile.
Sorti en 1902
Ma note: 16/20
Difficile de noter et de critiquer un film de 1902, ce film incarne tellement les prémices du cinéma à spectacle d’aujourd’hui mais avec les moyens de 1902. C’est comme analyser la peinture rupestre au regard des mouvements picturaux de la renaissance au XXème siècle. La qualité première de ce film et plus largement de Méliès est de se démarquer des frères Lumière, au grand dam de ces derniers ; en lorgnant vers la fiction et pas uniquement le documentaire. Méliès, en ce début de XXème siècle, comme ses contemporains, est fasciné par les romans de Jules Verne et H.G. Welles ; la science-fiction et la conquête spatiale intéressent. Il se lance alors dans un projet pharaonique pour l’époque ; tourné un film de 15’ alors que les longs métrages de l’époque dépassent péniblement 4’. Et tout cela en prenant un risque financier énorme sur ses propres deniers ; pas de producteurs dans la boucle à cette époque. 30 tableaux, 4 mois de tournage et un film devenu célèbre dans le monde entier. L’image de la fusée dans l’œil de la Lune fait partie, sans conteste, des plus célèbres de l’histoire du cinéma. Plan fixe, mouvoir les caméras étaient compliqués ; mais que de dynamisme et de mouvement dans les plans. Inventeur des effets spéciaux, son film condense tout ce qui se faisait de mieux en matière d’illusion optique et trucage en tout genre pour l’époque. On imagine clairement le choc qu’ont dû ressentir les premiers spectateurs devant cette débauche visuelle. Ce film est vraiment la genèse du cinéma de divertissement et du cinéma de genre ; une forme de loisir est née ici. Edison, outre atlantique, avait tout compris en exploitant pour son compte ce film. Depuis les américains sont les leaders mondiaux sur ce type de cinéma inventé pourtant par un français alors les français ont investi le cinéma intimiste. Un film témoin passage obligé pour tout cinéphile.
Sorti en 1902
Ma note: 16/20