En Angleterre occupée, film rare et premier film de l’historien du cinéma Kevin Brownlow, est à l’affiche du festival Ciné O’Clock de Villeurbanne.
Il sera diffusé samedi 16 février à 10h30
Séance accompagnée et présentée par Christophe Capuano (Maître de conférences en Histoire contemporaine) et Adrien Allier (Chargé de développement au Mémorial de Montluc).
Plus d’informations su
r www.cineoclock.com
Cinéma Le Zola – 117 Cours Emile Zola – Villeurbanne (Métro République) Vill
En Angleterre occupée (It Happened Here)
De Kevin Brownlow et Andrew Mollo
GB / 1966 : 1 h 37
Avec Pauline Murray, Sebastian Shaw et Bart Allison
L’Angleterre occupée ? Les images semblent sorties d’un film documentaire. Mais non, il s’agit d’un film de politique fictions. Les auteurs imaginent l’Angleterre sous la botte de l’armée allemande avec ses nazis paradant dans les rues de Londres. Une occupation qui fractionne la société, avec d’un côté l’Etat et une partie des citoyens qui épousent l’idéologie fasciste et organisent la collaboration de l’autre des groupes de résistance. C’est en suivant Pauline, jeune infirmière, que l’on comprend comment le souci de l’ordre peu entrainer l’adhésion aux organes de la collaboration.
« Il se trouve que le seul film réaliste sur 39-40 est imaginaire » Chris Marker
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A propos d’En Angleterre occupéeEn Angleterre Occupée est un film atypique à plus d’un titre.
Ainsi que Kevin Brownlow le raconte de manière détaillée dans
En Angleterre occupée. Journal d’un tournage,
En Angleterre occupée est le résultat d’un tournage pour le moins heurté, s’étalant sur pas moins de huit années, initialement réalisé par des amateurs et combinant des images en 16mm et en 35 mm.Initié par Kevin Brownlow alors que ce dernier n’était encore qu’un apprenti-monteur de dix-huit ans, bientôt épaulé par Andrew Mollo quant à lui âgé d’à peine seize ans, ce projet amateur reçut notamment le soutien matériel de Tony Richardson, le réalisateur entre autres de
Un goût de miel (1961) et de
La Solitude du coureur de fond (1962), deux œuvres-phares du Free Cinema britannique. Et Stanley Kubrick lui-même apporta sa contribution à
En Angleterre occupée, fournissant les chutes de pellicule de Dr. Strangelove… afin de pourvoir les deux jeunes réalisateurs en pellicule 35mm.« Un film qui frappe l’imagination et qui fait froid dans le dos » New York Sunday Times