Livre vert témoin d'une époque
1962, le Sud de l’Amérique est encore largement ségrégationniste avec ses toilettes, restos et hôtels pour Noirs et idem mais en mieux et plus propres pour Blancs. C’est là qu’un beauf d’italo-américain du Bronx incarnant le racisme ordinaire est recruté comme chauffeur pour la tournée d’un pianiste virtuose noir hyper sophistiqué qui a ses entrées chez les Kennedy. Et les voilà parti sur les routes direction le Sud et confrontés de plus en plus fortement à cette Amérique raciste. Bon vous voyez la fin du film dès la première demi-heure, les frères ennemis deviendront amis ; alors vous ne serez pas surpris par ce road buddy movie. Prévisible à souhait, bourré de bons sentiments certainement, des blagues hyper attendues bien entendu ; mais qu’il est bon de prendre la route avec ce duo d’acteur hyper complice et de grand talent : Mortensen et Ali…. On roulerait en leur compagnie des bornes ; même si les traits distinctifs de chacun sont poussés à l’excès dans chaque intonation, mimique ou geste. Film commercial grand public avant tout ; film à Oscar ; donc même s’il est démonstratif, il sera vu d’un grand nombre ; et son message anti raciste fort pénétrera plus de têtes qu’un film d’art et d’essai hyper léché vu uniquement par des convaincu. Une sorte d’ « Intouchables » à la sauce Americana mais qui a le bon goût de jouer l’inversion des clichés : ici le Noir est classe et le Blanc grossier et populaire. Le message est d’autant plus fort et il laisse encore plus de place à l’émotion et au comique de situation à mesure que l’équipage descend dans le Sud. D’autant plus fort, contrairement au médiocre « intouchables » que les oppositions entre les deux hommes sont plus larges que la couleur de peau ; classe, éducation, culture, orientation sexuelle ; tout les oppose. Dur d’être Noir lorsque les Noirs vous voient comme un Blanc (suite à éducation, situation et culture) et que les Blancs continuent de vous voir comme un Noir ; c’est donc aussi le thème du film, ne faire vraiment parti d’aucune communauté. Inspiré par une histoire réelle, beaucoup verront que la ségrégation avait encore droit de cité dans ce grand pays il n’y a que 50 ans. Un feel good movie sympathique mais cousu de fil blanc.
Sorti en 2019
Ma note: 14/20
1962, le Sud de l’Amérique est encore largement ségrégationniste avec ses toilettes, restos et hôtels pour Noirs et idem mais en mieux et plus propres pour Blancs. C’est là qu’un beauf d’italo-américain du Bronx incarnant le racisme ordinaire est recruté comme chauffeur pour la tournée d’un pianiste virtuose noir hyper sophistiqué qui a ses entrées chez les Kennedy. Et les voilà parti sur les routes direction le Sud et confrontés de plus en plus fortement à cette Amérique raciste. Bon vous voyez la fin du film dès la première demi-heure, les frères ennemis deviendront amis ; alors vous ne serez pas surpris par ce road buddy movie. Prévisible à souhait, bourré de bons sentiments certainement, des blagues hyper attendues bien entendu ; mais qu’il est bon de prendre la route avec ce duo d’acteur hyper complice et de grand talent : Mortensen et Ali…. On roulerait en leur compagnie des bornes ; même si les traits distinctifs de chacun sont poussés à l’excès dans chaque intonation, mimique ou geste. Film commercial grand public avant tout ; film à Oscar ; donc même s’il est démonstratif, il sera vu d’un grand nombre ; et son message anti raciste fort pénétrera plus de têtes qu’un film d’art et d’essai hyper léché vu uniquement par des convaincu. Une sorte d’ « Intouchables » à la sauce Americana mais qui a le bon goût de jouer l’inversion des clichés : ici le Noir est classe et le Blanc grossier et populaire. Le message est d’autant plus fort et il laisse encore plus de place à l’émotion et au comique de situation à mesure que l’équipage descend dans le Sud. D’autant plus fort, contrairement au médiocre « intouchables » que les oppositions entre les deux hommes sont plus larges que la couleur de peau ; classe, éducation, culture, orientation sexuelle ; tout les oppose. Dur d’être Noir lorsque les Noirs vous voient comme un Blanc (suite à éducation, situation et culture) et que les Blancs continuent de vous voir comme un Noir ; c’est donc aussi le thème du film, ne faire vraiment parti d’aucune communauté. Inspiré par une histoire réelle, beaucoup verront que la ségrégation avait encore droit de cité dans ce grand pays il n’y a que 50 ans. Un feel good movie sympathique mais cousu de fil blanc.
Sorti en 2019
Ma note: 14/20