Un grand merci à Metropolitan Films pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le DVD du film « Time lovers » de Andrew Bowler.
« Faut que tu fasses attention, c’est ta dernière chance de lui dire au revoir »
Stillman est un étudiant surdoué en physique quantique. Sa petite amie Debbie vient de le quitter, lassée par son caractère obsessionnel et rigide. Le jeune homme invente alors une machine à remonter le temps pour changer son comportement dans le passé et éviter la rupture. Il va découvrir que le passé est plus vaste et complexe qu’il ne le pensait.
« Aucune relation n’est parfaite. Tu dois apprendre à apprécier de ce que tu as »
Imaginez que vous ayez le pouvoir de remonter le temps à l'infini et de revivre chacun des moments clés de votre vie jusqu'à le rendre idéalement satisfaisant. Cela permettrait d'éviter toutes les crises et les drames qui jalonnent nos existences. Ou d'accumuler les erreurs qui finissent par empoisonner et détruire les histoires d'amour. Pour son premier long-métrage, le novice Andrew Bowler développe un sujet qu'il avait déjà dirigé avec succès en format court. Soit l'histoire d'un jeune scientifique qui construit une machine dans le temps pour récupérer la femme qu'il aime et qui vient de le quitter. Une teen comédie romantique qui ne manque pas de piquant ni d'humour, d'autant que le héros apprendra à ses dépends qu'il n'y a pas d'amour sans histoire comme le dit la chanson et qu'à force de se construire une vie en apparence parfaite et sans aspérités, celle-ci perd toute spontanéité, toute surprise et donc toute saveur. Reste que le sujet du voyage dans le temps à but romantique, aussi sympathique soit-il, a déjà été maintes fois traité, de « Un jour sans fin » en passant par « Click » (avec Adam Sandler), « Il était temps » (avec Domhnall Gleeson) ou « L'effet papillon ». Et ce « Time lovers », avouons-le, ne renouvelle pas véritablement le genre. Surtout, force est de constater qu'il manque un peu de passion, de puissance, la faute sans doute à un couple d'acteurs pas très bien assortis et plus particulièrement au choix du très juvénile Asa Butterfield qui n'a pas vraiment l'étoffe ni le charisme d'un jeune premier romantique. Un film mignonnet et distrayant qui s'oublie néanmoins assez vite.
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Le DVD : Le film est proposé en version originale américaine (5.1) ainsi qu’en version française (5.1). Des sous-titres français sont également disponibles.
Côté bonus, le film est accompagné d’un Making of, des Interviews des acteurs et de deux commentaires audio.
Edité par Metropolitan Films, « Time lovers » est disponible en DVD depuis le 28 mars 2019.
Le site Internet de Metropolitan Films est ici. Sa page Facebook est ici.