Si toi aussi tu as mangé trop de chocolat, que tu vomis depuis le week-end de Pâques et que tu es en arrêt maladie pour 15 jours, et bien c'est une bonne nouvelle, car tu vas avoir le temps de découvrir en blu-ray ou en dvd notre sélection du mois. Un drame, un classique, un dessin animé, un film japonais et un double F (Fish and Fight), voilà de quoi passer quelques heures allongées sur ton canapé... Bon visionnage.

Synopsis : En 1835 Charles Adare, aristocrate anglais, retrouve chez son oncle, gouverneur à Sydney, sa cousine Harietta, mariée à Sam Flusky. Ce dernier explique à Charles qu'il a dû tuer le frère d'Harietta car il s'opposait à leur mariage...

Si Les Amants du capricorne n'est pas forcément le plus connu ni le plus apprécié des films d' Alfred Hitchcock, il mérite d'être redécouvert. Grand film romantique certes, mais également œuvre très noire et d'une rare beauté, qui dénonce l'hypocrisie d'une société australienne qui cache son intolérance sous le masque pervers de la bonne conscience. Un film complexe, où, derrière les intrigues, la jalousie et les manipulations des différents personnages, émerge une histoire d'amour fascinante. Techniquement brillante, cette déclaration d'amour (à sens unique) déguisée d' Alfred Hitchcock à Ingrid Bergman retrouve, grâce à L'Atelier d'Images, tout son éclat en blu-ray.

Le saviez-vous ? Les Amants du capricorne est le second film en couleurs réalisé par Alfred Hitchcock après le cynique et techniquement brillant La Corde. Pour la petite info les deux films furent des échecs...

Synopsis : Franck est Sapeur-Pompier de Paris. Il sauve des gens. Il vit dans la caserne avec sa femme qui accouche de jumelles. Il est heureux. Lors d'une intervention sur un incendie, il se sacrifie pour sauver ses hommes. À son réveil dans un centre de traitement des Grands Brûlés, il comprend que son visage a fondu dans les flammes. Il va devoir réapprendre à vivre, et accepter d'être sauvé à son tour.

Inspiré de faits réels, ce drame poignant est une très bonne surprise. Si le film pèche un peu dans une dernière partie plutôt attendue et larmoyante (le mélo conjugal), le quotidien du jeune pompier et son parcours dans un service des grands brûlé est un portrait réaliste, très juste et souvent bouleversant d'un héros du quotidien. Et comme en plus Pierre Niney est très convaincant en gueule cassée, Sauver ou périr réalisé par Frédéric Tellier, metteur en scène du passionnant L'affaire SK1 est à découvrir absolument en blu-ray ou dvd chez Mars Films.

Le saviez-vous ? Pierre Niney à prit 9 kilos de muscles pour la première partie du film... qu'il a dû ensuite perdre afin d'incarner le personnage après l'accident...

Retrouvez la critique de Fred Teper ici

Synopsis : À la suite d'une chute lors de la cueillette du gui, le druide Panoramix décide qu'il est temps d'assurer l'avenir du village. Accompagné d'Astérix et Obélix, il entreprend de parcourir le monde gaulois à la recherche d'un jeune druide talentueux à qui transmettre le secret de la Potion Magique...

Le duo Astier/Clichy réussit une seconde fois à réveiller l'esprit d' Uderzo et Goscinny. C'est donc définitivement en mode animation qu' Astérix brille sur grand écran. Cet épisode original, écrit par un duo respectueux et inventif, truffé de bonnes idées, potache et irrésistible, est un opus savoureux et jubilatoire. La plume d' Astier fait des merveilles surtout au niveau des dialogues, et le scénario malgré parfois une trame un peu simple, nous offre une aventure moderne et dynamique qui nous parle de transmission, de filiation et de féminisme. Une belle réussite et un vrai succès populaire et mérité.

Le saviez-vous ? Roger Carel , la voix d' Astérix dans les dessins animés, avait prévenu que Le Domaine des Dieux serait son dernier film. C'est donc Christian Clavier, l' Astérix live, qui prête cette-fois-ci sa voix au personnage.

Retrouvez la critique de Stéphanie Gaillard ici

Synopsis : Les origines d'un héros malgré lui, dont le destin est d'unir deux mondes opposés, la terre et la mer. Cette histoire épique est celle d'un homme ordinaire destiné à devenir le roi des Sept Mers.

L'univers cinématographique DC continue bon gré mal gré son expansion. Si Wonder Woman a relevé le niveau entre le catastrophique Suicide Squad et le décevant et chaotique Justice League, le futur est toujours incertain chez DC avec le départ de Ben Affleck de Batman ou la production difficile de The Flash... Réalisé par James Wan, réalisateur souvent très bon de Saw, Insidious, Conjuring et Fast and Furious 7, porté par Jason Momoa qui reprend son rôle après Justice League, cet Aquaman qui a pulvérisé le box-office est un sympathique divertissement. Certes le scénario a sans doute été écrit par un enfant de 8 ans, dans le même style de récit on préfère nettement Black Panther, beaucoup plus subtil, mieux écrit et plus touchant. Par contre on ne peut enlever à Aquaman son efficacité et surtout ses effets visuels très impressionnants. Quelques scènes sont absolument sublimes. Bref, ce n'est pas le grand film DC espéré, mais une œuvre une peu kitsch, un peu folle, un peu drôle et un peu impressionnante (mais aussi parfois un peu raté), de quoi passer un excellent samedi soir.

Le saviez-vous ? Petite surprise au casting voix de certaines créatures, puisque le Karathen, le monstre marin qui protège le trident est doublé par... Julie Andrews ! ( Mary Poppins, La mélodie du bonheur ...)

Retrouvez la critique de Patrice Steibel ici

Synopsis : Au retour d'une nouvelle expédition de vol à l'étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D'abord réticente à l'idée d'abriter l'enfant pour la nuit, la femme d'Osamu accepte de s'occuper d'elle lorsqu'elle comprend que ses parents la maltraitent. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux - jusqu'à ce qu'un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets...

Fable sociale et chronique bouleversante proche du documentaire, Une affaire de famille est un portrait plein de finesse d'une famille de bric et de broc, un drame politiquement incorrect, aux accents doux-amer et d'une très grande justesse émotionnelle. Plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord, cette œuvre émouvante sur une famille de cœur plutôt que de sang, qui trouble l'image trop lisse du Japon, a remporté la Palme d'or du Festival de Cannes 2018 ainsi que le César du meilleur film étranger.

Le saviez-vous ? Hirokazu Kore-eda, le réalisateur du film a présenté ses excuses à l'académie des Césars car malgré son absence à la cérémonie il avait rédigé et confié un message à son équipe française à lire en cas de victoire. Et pourtant, personne n'est monté sur scène...

Retrouvez la critique de Jean-Baptiste Coriou ici