Chabadabada... Cette musique, ou plutôt cette chanson, nous la connaissons tous tant elle est ancrée dans notre imaginaire cinématographique. Il s'agit en effet de celle d'Un Homme et une femme, palme d'Or 1966 et film reconnu par tous les cinéphiles. Avec Les plus belles années d'une vie, Claude Lelouch fait non pas une suite mais un film dans la continuité de son précédent. Que sont devenus notre homme et notre femme plus de cinquante années plus tard ? L'homme joué par Jean-Louis Trintignant est reclus dans un EHPAD où atteint de la maladie d'Alzheimer, il attend sa dulcinée, jouée par Anouk Aimée, seule femme dont il se souvienne parmi toutes les femmes qu'il a aimées.
Les plus belles années d'une vie est donc un beau film sur la fin de vie. Comment deux êtres se retrouvent et décident de finir leur vie ensemble. Les deux acteurs bien que vieillissants sont épatants. On aime les voir au volant de la 2 chevaux revenir sur les traces du passé comme la plage de Deauville. On aime également voir l'ancien pilote de course s'imaginer des récits saugrenus, sorte de rêveries où sa belle est l'héroïne.
Mais malgré tout, il y a quelques imperfections à cette douce dramédie. La bande-son est quelque peu imparfaite avec ce titre de Calogero qui revient à tue-tête... Côté images, les surimpressions d'images justement gênent un peu à la fin. Mais ne blâmons pas ce énième (et quarante-neuvième film) de Lelouch car il s'agit de l'un de ses meilleurs films depuis des années.
En bref, Les plus belles années d'une vie ou la nostalgie heureuse des années passées aux côtés de deux immenses acteurs.
Chabada, chabada, eh oui encore une fois et on ne se lasse pas...