Un grand merci à Universal Pictures pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le DVD du film « Mortal engines » de Christian Rivers.
« On se fiche du passé, il est derrière. Ce qui compte, c’est l’avenir »
Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites. Tom Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres - se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.
« Je veux bien tout affronter, même la mort, tant que mon esprit demeure libre comme l’air »
Toujours a l'affût d'une bonne histoire, le réalisateur Peter Jackson tomba sous le charme du roman multiprimé « Mécaniques fatales » de Philip Reeve, premier volet de la saga littéraire « Tom et Esther », dont il décela tout de suite le potentiel cinématographique. Mais étant déjà engagé sur des projets au long court (la trilogie du « Hobbit » notamment), il dut se résoudre à passer la main. Se contentant de fait d'un rôle de producteur, il confia la réalisation à l'un de ses plus fidèle collaborateur, l'illustrateur Christian Rivers, qui réalise à cette occasion son premier long-métrage. Surfant sur la vague des récits d'aventures futuristes adolescents (« Hunger games », « Divergente », « Le labyrinthe »), « Mortal engines » nous entraine dans un monde futuriste post apocalyptique régit par la loi du darwinisme urbain. En clair, les cités les plus puissantes mangent littéralement les plus petites, au détriment de leurs populations, pour absorber leurs richesses. Comme une sorte d'allégorie du capitalisme sauvage. Cela donne lieu à un univers grandiose et visuellement foisonnant, largement inspiré de Miyazaki et de son « Château ambulant » (on pense aussi à « Porco Rosso »). Dommage dès lors que le scénario manque à ce point d'originalité au point de nous recycler une énième intrigue à la « Star Wars » (le puissant méchant, la flotte rebelle, l’arme de destruction massive, l'élue qui affronte son père dans un final tragique...). A voir donc pour sa belle créativité visuelle et pour la richesse de ses décors, même si sur le fond le film s'oublie assez vite. Dommage.
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Le DVD : Le film est présenté en version originale américaine (5.1) ainsi qu’en version française (5.1). Des sous-titres français, néerlandais, danois, suédois, norvégiens, finlandais, islandais, hindis et anglais pour malentendants sont également disponibles.
Côté bonus, le film est accompagné du Commentaire audio de Christian Rivers (VOST) ainsi que des modules « La fin des Anciens » (3 min.), « Bienvenue à Londres » (26 min.), « Dans l’air » (5 min.) et « Filmer la Nouvelle-Zélande » (4 min.).
Edité par Universal Pictures, « Mortal engines » est disponible en DVD, blu-ray et blu-ray 4k ultra HD depuis le 17 avril 2019.
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