Le Grand Bazar

Par Crazyduck @Crazy_Critics




Pourquoi voir Le Grand Bazar ?
Les Charlots reviennent plus fous que jamais.
Avant de se tourner vers le grand écran, les Charlots ont poussé la chansonnette, c'est en 1966 que le groupe se forme avec Gérard Rinaldi, Luis Rego, Gérard Filippelli, Jean-Guy Fechner et Jean Sarrus.
Le groupe se lance au cinéma en 1970 avec La Grande Java de Philippe Clair mais c'est avec Claude Zidi qu'ils connaissent leurs plus grands succès, le réalisateur a dirigé la joyeuse bande à quatre reprises Les Bidasses en folie (1971), Les Fous du stade (1972), Les Bidasses s'en vont en guerre (1974) et Le Grand Bazar (1973).
Claude Zidi a commencé sa carrière de réalisateur avec les Charlots, après le succès de ses deux premiers longs métrages qui furent des succès en attirant respectivement plus de 7 000 000 et plus de 5 000 000 d'entrées, Claude Zidi refait appel aux Charlots pour son troisième film, Le Grand Bazar.
Le Grand Bazar dépeint la vie quotidienne de quatre copains, Gérard, Jean, Phil et Jean-Guy, qui habitent dans la même barre HLM, tous les matins ils vont travailler dans une usine qui fabrique des engins d'entretien des espaces verts, mais avec les retards et les accidents à répétition, la bande d'amis va se faire renvoyer.
Après cette mésaventure la bande de copains se rend à sont point de chute habituelle, dans le bistrot d'Émile qui fait également épicerie, le sympathique patron va aider les quatre jeunes à retrouver du travail, mais bientôt c'est Émile qui est sur le point de perdre son petit commerce avec l'arrivée d'un supermarché situé juste en face de son bistrot.
Le film de Claude Zidi est une comédie truffée de gags mais qui porte un message pourtant très sérieux, la disparition du petit commerce et l’avènement de la grande distribution.
Depuis 1958 et l'apparition du premier véritable supermarché avec parking, la France se métamorphose, le pays assiste à la naissance de la société de consommation avec tous ses excès, le petit commerce voit sa clientèle fondre comme neige au soleil face à la concurrence impitoyable des supermarchés.
Dans Le Grand Bazar les Charlots deviennent les défenseurs du commerce de proximité, sans oublier de semer une grande pagaille derrière eux, le film faute d'avoir un scénario digne des plus grands films (on ne regarde pas un film avec les Charlots pour ça) possède des gags à la pelle.
Claude Zidi n'a pas lésiné sur les gags, souvent improbables ils sont pourtant tous très drôles, le film provoque un déluge de rires, le quatuor n'y est pas étranger, les joyeux copains ont de l'énergie à revendre et ça se voit, ils sont aidés par un par un casting superbe composé du magnifique Michel Galabru, inoubliable dans son rôle de petit commerçant au bord de la crise de nerfs, ainsi que le grand Michel Serrault qui campe ici un directeur de centre commercial impitoyable, sans oublier Jacques Seiler, Roger Carel et Coluche.
Le Grand Bazar est une comédie bien de chez nous qui nous replonge à une époque ou les grandes surfaces n'étaient pas encore légion et ou la bonne humeur était la norme.



Une bonne dose d'humour

Synopsis :


Quatre copains, Gérard, Jean, Phil et Jean-Guy habitent dans la même barre HLM, tous les matins ils vont travailler dans une usine qui fabrique des engins d'entretien des espaces verts, mais avec les retards et les accidents à répétition, la bande d'amis va se faire renvoyer.
Après cette mésaventure la bande de copains se rend à sont point de chute habituelle, dans le bistrot d'Émile qui fait également épicerie, le sympathique patron va aider les quatre jeunes à retrouver du travail, mais bientôt c'est Émile qui est sur le point de perdre son petit commerce avec l'arrivé d'un supermarché situé juste en face de son bistrot.



Anecdotes :

Le film est sorti le 6 septembre 1973.

Le scénario est signé par Claude Zidi.

La musique du film a été composée par les Charlots.

La moto qui se trouve dans le bistrot de d'Émile est une Kawasaki Z1 900 Mk1.

Michel Galabru et Michel Serrault ont joué ensemble dans 20 films dont La Cage aux Folles (1978), Le Viager (1972) et Nous Irons à Deauville (1962).


Affiche