9 ans plus tard, la saga Toy Story revient pour un ultime épisode. Ultime ? Peut-être pas. Car le troisième aurait dû être le dernier et finalement il y en eu un quatrième. Toy Story 4 donc raconte toujours l'histoire de Woody, un cow-boy solitaire et sa bande de jouets ; à commencer par Buzz l'éclair, puis Rex le tyrannosaure et les autres qui se sont ajoutés au fil des épisodes. Sauf que maintenant ce ne sont plus les jouets d'Andy mais de Bonnie, une petite fille car ce dernier s'en est allé à l'université. Le quatrième épisode va se focaliser sur ce nouveau personnage mais surtout sur un nouveau jouet confectionné des mains de Bonnie. Ce nouveau jouet c'est Fourchette, un jouet fait de matériaux de récup de la maternelle et qui va devenir le jouet préféré de Bonnie. Et d'ailleurs à risques et périls.
Toy Story 4 ne contient certes pas la dynamique émotive de Toy Story 3 mais s'en sort plutôt bien. On aime voir de nouveaux personnages comme la petite fourchette doublée par Pierre Niney. Mais aussi Gabby-Gabby, une poupée qui a plus d'un tour dans son sac et qui est obnubilée par la boîte vocale de Woody. Enfin, le cascadeur et motard Duke Caboom à l'accent canadien est hilarant. En outre, les studios Pixar aimant parsemer des indices de leurs nouvelles créations ont dissimulé Duke dans le parc de Jack-Jack, le bébé dans Les Indestructibles 2, dernier film en date.
Mais Toy Story 4 est avant tout un formidable film sur l'enfance de premier abord mais aussi sur la quête identitaire. Comment être un jouet et exister sans son enfant ? C'est ce que va vivre Woody et Bo, la bergère, cette dernière inexistante du dernier Toy Story. La fin solaire semble boucler la boucle. Woody (n'écoutez pas ce la phrase suit car je vais spoiler un peu) va enfin retrouver sa place de jouet sans Bonnie et c'est tant mieux.
De plus, on retiendra l'excellent travail sur les images de synthèse rendant les jouets plus vrais que nature. Autre point, Pixar qui aime faire des clins d’œil à la pop culture ravira les plus cinéphiles. On se délecte en effet de voir des références à Shining notamment avec les poupées chez l'antiquaire ou encore E.T avec ce désormais culte passage de la moto de Duke avec la Lune en arrière-plan.
Enfin, même si Toy Story 4 n'est pas à la hauteur de Toy Story 3, il en possède pas moins de grandes qualités et n'est pas l'épisode de trop. Il y a beaucoup d'humour, on regrettera pourtant qu'il y est moins de passages lacrymaux ce qui faisait la beauté du troisième épisode.
Et comme pour Le Daim, restez jusqu'à la fin du générique... Un nouveau personnage fait son entrée : raison de plus pour croire au 5ème épisode !