Deuxième film canadien du mois ! Eh oui, j'étais partie dans un trip québécois et je n'ai pas pu résister à voir Charlotte à 17 ans... et je n'ai pas déchanté !
Charlotte a 17 ans en deux mots : c'est l'histoire d'une jeune fille qui a 17 ans et qui comme toutes les filles de son temps débute dans les flirts et les histoires d'amour. Elle tombe en amour de son premier copain jusqu'à celui-ci lui dise qu'il est gay. Elle qui croyait sa vie amoureuse foutue après cette révélation n'est pas au bout de ses peines en devenant employée pour la saison de Noël auprès d'un magasin de jouets. Dans ce supermarché, elle rencontre plein de jolis chums (petit copain en québecois) et collectionne les histoires sans lendemain. Jusqu'au qu'en dira-t-on par forcément la gente féminine. Mais Charlotte a un plan.
Féministe dans sa deuxième partie, ce petit film en noir et blanc est une jolie fable sur l'adolescence et ses tracas. Le réalisateur nous emmène dans la vie de Charlotte mais aussi de ses copines qui découvrent l'amour. Ce teen-movie est un long-métrage réjouissant et qui donne du pep's pour la journée. Ce presque huis-clos (l'histoire se passe dans un magasin de jouets) accentue l'effet ubuesque de toutes les aventures de notre personnage principal. On aime également l'utilisation de la chanson de La Callas "L'amour est enfant de bohème" collant parfaitement à l'action du film. C'est bien simple, Charlotte a tout compris de la chanson, et croque à pleines dents sa vie de bohème amoureuse ! Mais Charlotte à force collectionner des chums va devenir féministe (à cause des bruits de couloir des filles dans le magasin de jouets) et s'abstenir sexuellement... mais pour pas bien longtemps ! On remerciera ses différents chums !
Au final, Charlotte a 17 ans est ce film qui fait du bien et comme dirait Rimbaud "On est pas sérieux quand on a 17 ans", sentence que Charlotte a parfaitement compris !
A voir, une joyeuse comédie parfois grave mais réussie !