JOHN WICK: CHAPTER 3 - PARABELLUMde Chad Stahelski
« John is a man on focus, commitment, sheer fµ@#%*ng will »
Cette phrase que dit Peter Stormare dans le second john Wick est traditionnellement la manière dont on décrit ce personnage et c'est aussi pour ça que les spectateurs l'aiment tant. Si c'est le troisième opus qui sort, si dans cette maison et sur ce blog nous vouons un véritable amour à ce personnage et à l'acteur qui l'incarne, c'est le premier que l'on voit au cinéma, et c'est le premier sur lequel je dois écrire. Je ne jouerai pas le suspense, j'adore toutes les composantes de ce film.
« Tick Tock Mr. Wick »
Le film commence alors que John ayant transgressé l'une des principales règles du continental, n'a qu'une heure devant lui avant qu'une horde de tueurs soit lancée à ses trousses. Lui, lors d'un énième sursaut se jette dans une course effrénée dont on ne connait pas le but mais qui est jalonnée de tueurs.
«I’m a huge fan. John Wick. And so far, you haven’t disappointed» dit Zero… et c'est définitivement mon ressenti.
Ce film s'inscrit parfaitement dans ma lignée des deux précédents, et j'y retrouve tout ce que j'aime et plus encore. Chad Stahelski en parfait gardien et maître d'oeuvre (oserai-je architecte?) du temple wickien, soigne son univers, sa mythologie et ses spectateurs.
«The bodies he buried that day laid the foundation of what we are now»
En effet ce sont toutes ces petites choses qui donnent à John wick une base solide. Avec une ost toujours signée par Bates et Tyler, des touches d'humour plus présentes pour contrebalancer les combats.
Celle de John on a pris l'habitude de deviner John, de le voir évoluer avec ses zones d''ombres. Là on découvre des choses sur les origines de l'homme (john) et sur son œuvre (le babayaga).,Tout en cultivant cette dualité dont s'amuse tant le réalisateur et l'acteur. Si cette dernière est toujours présente quelque soit l'opus dont on parle, je trouve que c'est dans celui qu'ils se rejoignent le mieux. Ce travail touche aussi les institutions qui régissent ce micro-cosme, évidemment le continental ou on s'attarde pour notre plus grand bonheur, mais aussi sur la hight table, et ses « petites mains » comme l'adjudicatrice, et les règles qui les régissent. D'autres lieux apparaissent, que je vous laisse découvrir mais qui l'ont fait frissoner dans mon fauteuil.
Ce film à ça de particulier qu'il arrive à enrichir son histoire et son univers en ouvrant des portes , mais en fermant d'autres ce qui attise l’intérêt du spectateur, tout en répondant aux questions qu'il avait.
Cette phrase que l'on voit en anglais dans la bande annonce se retrouve finalement prononcé en biélorusse dans la film. Mais elle parle de la place des animaux dans cet univers. Jamais dans aucun des films john wick ils n'auront eu autant d'espace. Là aussi je suis limitée par ce que je ne veux absolument pas vous dire. Mais c'est audacieux, et ambitieux. Il se créé autour d'eux une autre manière de combattre. Une autre philosophie où les acteurs acceptent même de disparaître derrière ces drôles de partenaires.
« John Wick. The man. The myth. The legend »
Les acteurs sont l'une des principales clés du film. Si il n'y aurait jamais eu ces films sans Keanu Reeves qui a apporté le projet à ses amis. Je voudrai m’arrêter sur le casting féminin est la représentation des femmes dans les "John Wick". Dans les autres films Ellen et Giana bien que peu présentes à l'écran, ont des personnalités fortes, et des positions au dessus de la mêlée. Leurs personnalités changent et dominent un monde d'hommes. Quant à Perkins qui est «tout sauf une lady», elle est l'égale d'un homme, en plus audacieuse et plus jusqu'au-boutiste.
Avant de conclure je ferai quelque chose que je ne fais jamais. Si je suis la première à dire que les cascadeurs devraient avoir leurs places dans les cérémonies des prix cinématographiques, jamais je ne les cite pas. Je serai bien incapables de vous dire qui a fait quoi ou de vous faire la liste de tous ceux qui ont travaillé sur les John Wick cependant je tiens juste à cité Anisha Tee Gibbs et Jackson Spidellqui ont doublé Keanu Reeves et Halle Berry et j'espère que ça vous donnera envie de fouiner dans les génériques et de les découvrir. Je soulignerai finalement la présence d'Heidi Moneymaker, (elle était la violoniste tueuse du second John Wick) qui a entraîné Halle Berry et coordonné une partie des cascades qu'elle a du exécutée, et qui est aussi l'une des cascadeuses les plus demandées aujourd'hui à Hollywood.
Il ne m'est pas difficile de conclure ce billet car j'adore ce film. Mais si vous n'avez pas aimé ses prédécesseurs, n'allez pas le voir. Il est dans les pas de ceux qui l'ont précédés avec une aura et une portée encore plus forte ...