Once Upon a Time in… Hollywood

Once Upon a Time in… Hollywood
Once Upon a Time in… Hollywood
Once Upon a Time in… Hollywood
Once Upon a Time in… Hollywood
Pourquoi voir Once Upon a Time in… Hollywood ?
En cette période de morosité estivale, le seul et unique Quentin Tarantino revient après quatre ans d'absence avec Once Upon a Time in… Hollywood, une déclaration d'amour au cinéma hollywoodien et à la vile de Los Angeles.
Quentin Tarantino est probablement l'un des réalisateurs qui ne laisse pas indifférent, adulé par certains, détestés par d'autres, quoi qu'il en soit le réalisateur originaire de Knoxville dans le Tennessee a marqué et marque toujours le cinéma de sa patte artistique.
Once Upon a Time in… Hollywood est probablement le film le moins accessible de la filmographie de Tarantino, en tout cas celui qui va le plus diviser.
Once Upon a Time in… Hollywood nous immerge dans la célèbre ville du cinéma à la fin des années 1960, Rick Dalton (Leonardo DiCaprio), star sur le déclin, va de tournage en tournage accompagné de Cliff Booth (Brad Pitt), sa doublure cascades, pour tenter de survivre encore quelque temps.
Comme son précédent long métrage, Once Upon a Time in… Hollywood est un film qui prend son temps, du générique d'ouverture au dénouement final il se passe presque trois heures, Tarantino utilise ce temps pour installer ses personnages et développer son intrigue.
L'intrigue parlons-en justement, contrairement à ses films antérieures il n'y a pas réellement d'intrigue, le spectateur suit le parcours de Rick Dalton, acteur devenu has been, c'est lui qui le dit, jusqu'à sa volonté de remonter la pente jusqu'au sommet d'Hollywood, après y arrivera, y arrivera pas, mystère, en tout cas dans les rues de Los Angeles Rick et Cliff vont faire bon nombre de rencontres.
En visionnant Once Upon a Time in… Hollywood on s'en que Tarantino est nostalgique de cette époque, le cinéma qu'offre Hollywood aujourd'hui ne lui correspond plus, en réalisant cette oeuvre il se replonge dans le Hollywood de son enfance, une époque qui lui manque et qui la reconstitue de la plus belle des manières.
La richesse du film vient de ses décors et surtout de la richesse de ses personnages, pour sublimer le Hollywood des sixties, Quentin Tarantino a fait appel au directeur de la photographie Robert Richardson, les deux hommes se connaissent bien puisqu'ils ont travaillé ensemble sur Kill Bill volume 1 et 2, Inglourious Basterds, Django Unchained et Les Huit Salopards, Robert Richardson a également travaillé à onze reprises pour Oliver Stone et à sept reprises pour Martin Scorsese, il a aussi remporté l'Oscar de la meilleure photographie pour JFK, Aviator et Hugo Cabret.
Qui dit personnages dit répliques, Tarantino est passé maître dans l'art du dialogue, une fois encore les personnages ne sont pas avares en causerie, pour constitué son casting Tarantino a fait appel à des têtes connues, Leonardo DiCaprio (Django Unchained), Brad Pitt (Inglourious Basterds), Kurt Russell (Boulevard de la mort, Les Huit salopards), Bruce Dern (Django Unchained et Les Huit salopards) Michael Madsen (Reservoir Dogs, Kill Bill vol 1 et 2 et Les Huit salopards) ainsi que la cascadeuse et actrice Zoë Bell (Boulevard de la mort, Django Unchained, Les Huit Salopards et Kill Bil vol 1et 2), Margot Robbie est également de la partie ainsi que l'immense Al Pacino, le regretté Luke Perry dont c'est la dernière apparition au cinéma, Dakota Fanning et Damian Lewis.
Pour son neuvième film, Tarantino réunit deux géants du cinéma hollywoodien, Brad Pitt et Leonardo DiCaprio, les deux hommes sont d'une complémentarité incroyable, on s'en réellement une complicité entre eux, complicité qui sert le film au vu des rôles des deux acteurs, Tarantino a écrit les deux personnages de sorte à ne pas mettre l'un en avant par rapport à l'autre, DiCaprio est l'acteur et Pitt son cascadeur et homme à tout faire mais on sent la réelle amitié qui unit les deux hommes.
Leonardo DiCaprio est capable de jouer tous les rôles, un acteur talentueux qui ici doit incarner un acteur qui n'en n'a plus, un acteur qui se rend compte que les western ne sont plus à la mode avec la mode du flower power et qui voit sa routine s'effondrer, il va devoir se remettre en question, faire les bons choix et faire les bonnes rencontres.
Margot Robbie, qui interprète la Sharon Tate, elle apporte la touche d’innocence et de lumière que le film a besoin, Sharon Tate, femme du réalisateur Roman Polanski, rencontré sur le tournage du Bal des vampires, s'installe avec son mari sur les hauteurs de Los Angeles, au 10.050 Cielo Drive dans le quartier de Benedict Canyon, voisin de Rick Dalton, le couple pourrait bien être la porte de sortie pour le comédien en perte de vitesse.
Comme à son habitude DiCaprio est génial, la scène où il s’énerve tout seul dans la loge est une pépite et la scène de la piscine est hilarante, à ses cotés Brad Pitt incarne un cascadeur qui n'a plus vraiment de travail à Hollywood, il s'occupe surtout de son ami et patron, chauffeur, réparateur en tous genres, il est surtout essentiel dans la vie de son ami acteur, il le rassure, lui dit qu'il est le meilleur, bref un ami.
Chemise hawaïenne, chaussures amérindiennes et Ray-Ban, Brad Pitt incarne un cinquantenaire toujours dans le vent, il vit dans sa caravane avec sa chienne Brandy et mange la même nourriture tous les soir, une vie simple qui n'a pas l'aire de regretter, Brad Pitt est parfait et complète sa filmographie par un rôle dès plus intéressant.
Rick Dalton et Cliff Booth, l'acteur et sa doublure, assistent à un changement d'époque, un changement qui va bouleverser la vie de Rick, sa carrière arrive en bout de course, en ce qui concerne Cliff pour lui pas d'inquiétude, il est serein face à l'avenir, pour lui la vie se vie au jour le jour.
Tarantino et la violence sont indissociables, chaque film du cinéaste est marqué par une goutte de sang ou une marre pour certain, ses précédents films confirment la règle, Django Unchained et Les Huit Salopards font jaillir une quantité olympique d'hémoglobine, pour sa neuvième réalisation l'enfant terrible du cinéma américain ne s'est pas assagi, alors le sang coule moins à flot mais le style Tarantino est bien présent et se déchaîne dans la dernière partie du film.
Once Upon a Time in… Hollywood est une immersion dans le Hollywood des années 1960, un hommage de Quentin Tarantino à la cité du divertissement, lui qui, ce n'est pas un secret, adore le 7ème art en parsèment tous ses films de références à différentes œuvres plus ou moins cultes.
Once Upon a Time in… Hollywood est probablement le long métrage où Quentin Tarantino était le plus à l'aise, lui qui est un amoureux du cinéma quoi de mieux que de faire un film sur ce sujet, le scénario est bien ficelé et les dialogues sont savoureux, la photographie est très belle et rend un bel hommage au Hollywood des années 60.
Est-ce-que Quentin Tarantino va arrêter sa carrière à l'occasion de la sortie de son dixième long métrage ?, une chose est sure Once Upon a Time in… Hollywood sonne comme un regard en arrière, un sentiment de devoir accompli, les temps ont changé et l'ancien laisse la place aux jeunes.
Once Upon a Time in… Hollywood est une déclaration d'amour de Quentin Tarantino à Hollywood et à une époque aujourd'hui révolue, dommage ou pas, certains dirons qu'il faut vivre avec son temps d'autres que c'était mieux avant, quoi qu'il en soit à travers l'histoire les époques n'ont eu de cesse d'évoluer, Tarantino le sait bien et c'est ce qui fait l’âme de ce Once Upon a Time in… Hollywood.
La bande originale du film aux accents pop-rock des années 1960 finit d'immerger le spectateur dans cette période que Tarantino aime temps, l'image de Once Upon a Time in… Hollywood nous replonge dans les sixties, une image granuleuse et chaude qui fait revivre un temps désormais révolu.
Once Upon a Time in… Hollywood est probablement le film le plus personnel de son réalisateur, un film nostalgique, une remise en question de l'ancien Hollywood face au nouveau, un retour en arrière pour rendre hommage au cinéma qu'il aime.

Le chef d'oeuvre de Tarantino
Once Upon a Time in… Hollywood

Synopsis :

Dans la célèbre ville du cinéma à la fin des années 1960, Rick Dalton, star sur le déclin, va de tournage en tournage accompagné de Cliff Booth, sa doublure cascades, pour tenter de survivre encore quelque temps.


Once Upon a Time in… Hollywood

Anecdotes :


Sharon Tate, actrice américaine mariée au réalisateur Roman Polanski, a été assassinée le 9 août 1969 à Los Angeles alors qu'elle était enceinte de huit mois par Charles "Tex" Watson, Patricia Krenwinkel et Susan Atkins, membres de la "Famille", la secte de Charles Manson.
Once Upon a Time in… Hollywood
Le film est présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2019.

Once Upon a Time in… Hollywood
Le budget du film est estimé à 90 000 000 $.
Once Upon a Time in… Hollywood
Le chien du film, Brandy, a reçu la Palme Dog au Festival de Cannes 2019.
Once Upon a Time in… Hollywood
Burt Reynolds devait jouer dans le film mais l'acteur est décédé avant le tournage.
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Affiches

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