MYSTERY TRAINde Jim Jarmusch
Je sais je me suis souvent exprimée ici sur mes sentiments et sur ce que je pensais du cinéma de Jim Jarmusch. Mais je ne peux m’empêcher de le redire. J'ai une relation passionnelle avec cette œuvre. Certains de ses films font partis de mes petits trésors. Je les chéris, je les vois, et je les revois. D'autres sont cloués à mon piloris personnel. Je tache de les éviter comme la peste. Vous ne me verrez jamais dire qu'ils sont mauvais (d'ailleurs je pense que vous ne lirez quasiment jamais cela de ma part). Mais soyons francs je les supporte mal.Ces sentiments extrêmes sont les marqueurs de la relation dont je vous parlais. Mais s'il y a une constante qui toujours fait mouche sur moi, c'est sa vision artistique marquée ainsi que tout ce qu'il brasse comme thèmes et notions. Pour moi, c'est l'une de ses principales qualités. Comme ses premières œuvres ressortent au cinéma, j'ai eu l’immense plaisir de découvrir son mystery train.
Empruntant son titre à une chanson qu'Elvis Presley a popularisé. Mystery train se compose de trois histoires: Far from Yokohama, A ghost story, et lost in the space. Ce film raconte trois histoires qui se passent simultanément à Memphis, avec pour point commun un hôtel peu reluisant.
Le début de la première histoire a donc pour l'une de ses composantes, les travellings ! Ce qui implique plusieurs choses, un réalisateur génial qui sait les utiliser, deux acteurs charismatiques, soit deux
Ce long métrage est un bonheur à découvrir. J'aurai voulu suivre plus longuement le voyage de Mitsuko et Jun, on aurait pu sans problème faire un film que sur eux deux. Mais tout le voyage est un petit bonheur, et il serait dommage de ne pas le faire