De Michael Engler
Avec Michelle Dockery, Hugh Bonneville, Maggie Smith
Chronique : L’adaptation de la si british série Downton Abbey est une succulente sucrerie qui accompagnera délicieusement votre thé du dimanche.
L’écrin reste classieux, généreusement soutenu par cette musique reconnaissable entre mille. Si on en doutait, le charme opère toujours aussi bien après le passage au grand écran.
Il s’y passe trois fois rien, des historiette assez futiles, mais on reste suspendu au destins de ses personnages formidablement croqués. Cette aventure cinématographique n’est rien d’autre qu’un long dernier épisode, un adieu cette fois-ci définitif aux Crawley, à leurs domestiques et à cette bâtisse, qui fait maintenant parti du patrimoine culturel britannique.
Un peu d’aventure, de romance, d’amusantes rivalités, une visite royale, cela suffit à nous émoustiller.
On aurait pu penser que le film élargirait le cadre de la série, mais elle reste fidèle à Downton, point d’aventure londonienne ou de voyage en Amérique comme les scénaristes auraient pu en avoir la tentation. Dans la mesure où chaque épisode bénéficiait déjà d’une production value au-dessus de la moyenne, ce n’est finalement pas plus mal.
On retiendra donc de cette douce conclusion empreinte d’une certaine nostalgie l’élégance d’un projet réconfortant à défaut d’être surprenant. Et les répliques punchlines de Maggie Smith, plus aiguisées que jamais et franchement irrésistibles.
Delicious.
Synopsis : Les Crawley et leur personnel intrépide se préparent à vivre l’événement le plus important de leur vie : une visite du roi et de la reine d’Angleterre. Cette venue ne tardera pas à déclencher scandales, intrigues amoureuses et manigances qui pèseront sur l’avenir même de Downton.