Cul de sac et nid de vipères
Deux gangsters en perdition après un coup ayant mal tourné se retrouvent piégés par la marée sur une île dans laquelle seul vit un couple mal assorti. Un quadragénaire au physique ingrat vit avec une très jeune et jolie femme (Françoise Dorléac) volage. L’arrivée des gangsters va être le révélateur du cul de sac dans lequel se trouve le couple. Les gangsters prisonniers de cette île par la marée doivent attendre le prochain cycle pour se carapater ; eux aussi n’ont pas d’issue et se trouve dans un cul de sac. Et le fatalisme hantera ces 4 personnages jusqu’à la fin ; quoi qu’ils fassent, ils sont bel et bien pris au piège. Polanski, avec ce film, compose un triptyque à l’humour noir sous forme de huis clos. Peu de personnages, une ambiance confinée, un lieu unique ; tout ce qu’aime le maître ; il s’éloignera par la suite de cette forme narrative pour y revenir avec succès en 2011 avec le très sympa « Carnage ». 1966, ce film choqua par la liberté de ton et de forme ; aujourd’hui ne ressort que l’absurdité et la farce poussée à son paroxysme. Outre le talent de metteur en scène que l’on sent déjà, les dialogues sont savoureux, inconvenants et remettent bien souvent en cause l’ordre établi. Polanski, un homme de son époque, on sent les prémisses de la Nouvelle Vague dans ce long métrage qui malgré tout à pris quelques rides avec le temps. A voir pour le casting et la naissance d’un grand réalisateur.
Sorti en 1966
Ma note: 15/20
Deux gangsters en perdition après un coup ayant mal tourné se retrouvent piégés par la marée sur une île dans laquelle seul vit un couple mal assorti. Un quadragénaire au physique ingrat vit avec une très jeune et jolie femme (Françoise Dorléac) volage. L’arrivée des gangsters va être le révélateur du cul de sac dans lequel se trouve le couple. Les gangsters prisonniers de cette île par la marée doivent attendre le prochain cycle pour se carapater ; eux aussi n’ont pas d’issue et se trouve dans un cul de sac. Et le fatalisme hantera ces 4 personnages jusqu’à la fin ; quoi qu’ils fassent, ils sont bel et bien pris au piège. Polanski, avec ce film, compose un triptyque à l’humour noir sous forme de huis clos. Peu de personnages, une ambiance confinée, un lieu unique ; tout ce qu’aime le maître ; il s’éloignera par la suite de cette forme narrative pour y revenir avec succès en 2011 avec le très sympa « Carnage ». 1966, ce film choqua par la liberté de ton et de forme ; aujourd’hui ne ressort que l’absurdité et la farce poussée à son paroxysme. Outre le talent de metteur en scène que l’on sent déjà, les dialogues sont savoureux, inconvenants et remettent bien souvent en cause l’ordre établi. Polanski, un homme de son époque, on sent les prémisses de la Nouvelle Vague dans ce long métrage qui malgré tout à pris quelques rides avec le temps. A voir pour le casting et la naissance d’un grand réalisateur.
Sorti en 1966
Ma note: 15/20