Oubliez tout ce que vous pouvez connaître de l'histoire originelle. Librement inspiré du conte allemand d'Ernst Hoffmann, Casse-noisette et le Roi souris ainsi que du ballet de Tchaïkovski, la production de Disney, le film de Lasse Hallström et Joe Johnston, nous fait plonger dans ce que l'on peut nommer " un conte de Noël ".
On suit les aventures de la jolie et brillante Clara Stahlbaum interprétée par Mackenzie Foy (Twilight, Interstellar), inventrice à ses heures et perdue à la suite du décès de sa mère. La veille de Noël, tous les enfants de la famille reçoivent un cadeau de feu leur mère avant de partir à une soirée chez le parrain de Clara, ami de la famille, M. Drosselmeyer où de nouveau, les enfants reçoivent un présent. Clara en suivant le fil de son cadeau arrivera dans un univers parallèle, un univers où sa mère était reine : le monde des quatre royaumes qui à l'arrivée de Clara connaît des troubles importants. Courageuse et téméraire, elle va vouloir ramener la paix dans les quatre royaumes épaulée pour se faire par un garde casse-noisette.
On peut souligner la beauté des costumes et des décors, les effets graphiques transportent dans cet univers féerique où les jouets ont pris vie. On notera quand même que cet univers n'est pas inconnu, un mélange de nombreuses productions du géant américain que l'on a déjà vu voire revu. La scène du ballet amène un peu plus de féerie et nous ramène à l'oeuvre de Tchaïkovski, plongeant un peu plus dans cette histoire remaniée.
Le casting est digne d'une production Disney, où l'on retrouve Morgan Freeman quoique bien peu présent à l'écran, Keira Knightley prend les traits de la Fée dragée et Hélène Mirren dans le rôle de la mère Gingembre.
Le scénario est quant à lui inintéressant au possible, on connait la fin dès le début du film, les péripéties avant même qu'elles aient été commencées. Les personnages sont lisses et fades, frôlant certaine fois la niaiserie, sans le moindre relief et il est facile de comprendre le jeu de chaque personnage en amont. Casse-noisette est quasiment absent, il ne fait figure que parce que son nom est le titre du film.
Le film trouve tout son intérêt auprès des enfants, qui seront transportés dans ce monde, émerveillés par les décors, effrayés par ce quatrième royaume froid et sombre mais surtout ravis de ce conte.
Un film sans surprise pour une séance familiale un soir d'hiver.
Note :