Toy story 4

Un grand merci à Walt Disney Company France ainsi qu’à Cinetrafic pour m’avoir permis de découvrir et de chroniquer le blu-ray du film « Toy story 4 » de Josh Cooley.

Toy_story_4

« Un jour ton enfant grandit et tu te retrouves rangé dans un placard. Ta mission est finie... »

Lorsque Fourchette - la nouvelle création fétiche de la petite Bonnie - refuse de se voir comme un jouet mais plutôt comme un déchet, Woody entreprend de lui démontrer toutes les raisons pour lesquelles il devrait se réjouir d’en être un. Embarqué avec ses autres compagnons dans le « road trip » que Bonnie fait avec ses parents, Woody va vivre une odyssée inattendue au cours de laquelle il va retrouver son ancienne amie La Bergère. Des années en solitaire sur la route ont développé chez elle un vrai goût pour l’aventure…

« Le fait d’être toujours là pour un enfant est la mission la plus noble qu’un jouet puisse accomplir » 

Toy_Story_4_Buzz

Ancien animateur des Studios Disney, où il travaille notamment sur « Rox et Rouky » puis sur « Tron », John Lasseter s’intéresse très tôt à l’animation en images de synthèse, technique novatrice qui se développe et se perfectionne au gré des progrès informatiques. Percevant très tôt l’immense potentiel de cette technologie en devenir, il en devient rapidement l’un des grands spécialistes. Nommé directeur artistique des tout jeunes Studios Pixar, il réalise en 1995 « Toy story », le premier long-métrage du studio qui s’avère être également le premier long-métrage intégralement réalisé en images de synthèse. Par son audace scénaristique et surtout sa virtuosité visuelle, le film révolutionna instantanément toute l’industrie du cinéma d’animation.Au point de lui donner plusieurs suites : « Toy Story 2 » en 1999 puis « Toy Story 3 » en 2010. Et donc « Toy story 4 » en 2019, dont la réalisation est cette fois confiée au novice Josh Cooley, un pur produit du Studio Pixar qui a déjà fait montre de ses qualités d’animateur sur « Rebelle » ou « Coco » et qui précédemment réalisé plusieurs courts-métrage pour la firme à la lampe de bureau.

« Si tu te contentes de rêver ta vie sur une étagère, tu ne sauras jamais si tu te trompes »

Toy_story_4_Woody

On ne croyait pas revoir Woody, Buzz et les autres de sitôt. Pour tout dire, le troisième opus semblait ne laisser guère de doutes quant à la conclusion de la saga : Andy était devenu un jeune homme et ses jouets s’apprêtaient à prendre le chemin du grenier pour une retraite non désirée mais bien méritée. Mais après une ultime aventure, leur propriétaire allait finalement les donner à une petite fille, Bonnie, pour leur permettre de vivre une deuxième jeunesse. Un geste de transmission qui venait boucler élégamment et logiquement l’arc narratif de la saga. Mais dix ans plus tard, Pixar a finalement changé son fusil d’épaule et nous propose un quatrième épisode aussi inattendu qu’audacieux. Basé sur un scénario malin, le film reprend les principaux questionnements existentiels développés dans les précédents films (la question de l’abandon, de l’obsolescence programmée et sa corolaire, celle de la raison d’être du jouet) et entraine Woody pour une nouvelle aventure loin de sa zone de confort. Mais pour une fois livré à lui-même, confronté à sa propre réalité (sa petite propriétaire lui préfère un déchet), Woody devra faire face à ses propres contradictions (choisir sa propre vie ou rester le berger de son troupeau quitte à être un jouet délaissé). La grande surprise du film reposant dans le fait que pour la première fois, le scénario ose sortir des sentiers battus pour faire prendre à son héros des chemins de traverse. Avec au bout du compte la découverte d’une liberté à laquelle il n’aurait jamais osé croire et la possibilité d’un autre bonheur, loin de siens et sans dépendre d’un enfant. Une nouvelle fois, Pixar fait preuve d’un savoir-faire inégalé (le générique du début, formidable résumé de la vie de Woody et de Buzz) et nous offre, au terme d’une nouvelle aventure épique, un final déchirant et plein d’émotions. On regrettera juste le peu de place laissée aux autres jouets pourtant présents depuis le début de l’aventure. Cette fois, la saga semble terminée pour de bon, avec un final à sa démesure. Du grand art, comme toujours.

Toy_story_4_Bo

****

Le blu-ray : Le film est présenté en version originale américaine (7.1 et 5.1), française, néerlandaise, flamande, russe et kazakh (toutes 5.1). Des sous-titres français, néerlandais et anglais pour malentendants sont également disponibles.

Côté bonus, le film et accompagné de scènes coupées et commentées (28 min.) ainsi que des modules « Le relooking de Bo » (6 min.), « Les histoires de jouets » (5 min.), « En piste avec Ally Maki » (5 min.), « Woody et Buzz » (3 min.), « Analyse d’une scène: le terrain de jeu » (9 min.), « La fête foraine » (1 min.), « Depuis le toit » (1 min.) et « Le coffre à jouets » (13 min.′).

Edité par Walt Disney France, « Toy story 4 » est disponible en DVD, blu-ray et blu-ray 3D, Blu-Ray Edition limitée et coffret Intégrale Toy Story depuis le 30 octobre 2019 et déjà en VOD.

Le site Internet de Walt Disney Company France est ici. Sa page Facebook est ici.

A découvrir sur Cinetrafic, les films applaudi par la critique en 2019 et Fourchette sera d’ailleurs à retrouver sur Disney+ dans une série.