Little Monsters (2019) de Abe Forsythe

Production australienne pour un film indé, premier du genre pour la star Lupita Nyong'o au sein d'un casting essentiellement australien. Une comédie chez les kangourous où le réalisateur Abe Forsythe (australien donc) tente une excursion à l'internationale. Ce dernier est un cinéaste multi-tâches surtout connu chez lui, scénariste série TV "Comedy Inc." (2007) et "Double Take" (2009), réalisateur-acteur série TV "Laid" (2012), producteur série TV "Soul Mates" (2014), et seulement deux longs métrages, les comédies déjantées "Ned" (2003) et "Down Under" (2016)... Dave un musicien râté et immature accepte d'accompagner une sortie de classe de son neveu après être tombé sous le charme de l'institutrice. Mais un virus militaire crée une épidémie de zombies, l'institutrice décide de faire croire aux enfants de sa classe qu'il s'agit d'un jeu éducatif de survie...

Little Monsters (2019) de Abe Forsythe

En tête d'affiche on trouve la jolie Lupita Nyong'o révélation de "12 Years a Slave" (2012) de Steve McQueen et depuis star confirmée en incarnant Maz Kanata dans la saga bientôt de retour dans "Star Wars : l'Ascension de Skywalker" (2019) de J.J. Abrams et avec des films comme "Black Panther" (2018) de Ryan Coogler et (2019) de Jordan Peele. A ses côtés l'acteur australien Alexander England surtout connu dans son pays mais déjà aperçu dans "Gods of Egypt" (2016) de Alex Proyas et "Alien : Covenant" (2017) de Ridley Scott. A leurs côtés on peut citer l'acteur américain Josh Gad qui a été à l'affiche des films comme "La Belle et la Bête" (2017) de Bill Condon et "Le Crime de l'Orient-Express" (2017) de Kenneth Branagh... Au vu du speech on pense forcément au dyptique "Bienvenue à Zombieland" (2009) et surtout le tout récent "Retour à Zombieland" (2019) tous deux de Ruben Fleischer, mais on pense aussi beaucoup au sublime "La Vie est Belle" (1998) de et avec Roberto Begnini dont on se souvient que le papa faisait tout pour faire croire à son jeune fils que le camp de concentration était en réalité un jeu grandeur nature. En effet, on a le looser qui fait rire à l'insu de son plein gré, l'invasion de zombies, et une maîtresse qui fait tout pour que ses enfants gardent leur innocence devant la tragédie et l'horreur qui les entoure. Mais dès le début on se demande où veut nous emmener Abe Forsythe, le film débutant comme une comédie US façon Judd Apatow ("40 ans : Mode d'Emploi" en 2013), avant d'attendre 30 bonnes minutes avant de voir apparaître les zombies.

Little Monsters (2019) de Abe Forsythe

Dave est donc un looser qui va devenir plus adulte au contact de miss Caroline dont il est tombé amoureux. Montrer d'abord comme le rôle principal il va se faire voler la vedette par Lupita Nyong'o en institutrice prête à tout pour sauvegarder ses chères bambins. Très vite on constate malheureusement que les zombies ne sont qu'un prétexte, voir une simple idée conceptuelle Les zombies ne servent en fait que de décor, aucun délire, pas de massacre jouissif, pas de suspense ou de tension, une intrigue absente les concernant. En fait le film n'est rien de plus qu'une petite comédie sentimentale avec une remise en question du looser (pas) magnifique. La seule vraie bonne idée reste l'enfant, le neveu et son passage Dark Vador réussit et particulièrement mignon. Les gags restent centré sur le dessous de ceinture, manquant cruellement d'originalité, démontrant une fois de plus notamment que les zombies sont sous-exploités. En conclusion, une comédie hors sujet, où surtout qui ne le trouve pas en cours de route, Abe Forsythe n'a pas su mettre en image son idée de base. Maladroit donc même si ce n'est pas non plus irregardable grâce à Dark Vador et au charme de mademoiselle Nyong'o.

Note :

Little Monsters (2019) Forsythe