Film de James Cameron sorti en 1984, il a contribué à lancer la carrière du réalisateur et à asseoir la notoriété d'Arnold Schwarzenegger. Un classique des films d'anticipation et d'action connu et reconnu avec une sortie d'un sixième opus cette année.
Jeune femme sans histoire, Sarah Connor (Linda Hamilton) se retrouve plongée dans un duel de l'homme (Michael Biehn) contre la machine incarnée par Arnold Schwarzenegger, tous deux venus du futur, l'un voulant la protéger et l'autre voulant la tuer, elle qui sans le savoir a le destin de l'humanité entre les mains.
Le scénario est un savant mélange de voyage dans le temps, de film d'anticipation et d'action. On oublie les dialogues pour faire parler les armes, quelques cascades et courses poursuites pour achever le scénario. Les décors du futur ne sont pas sans rappeler ceux de New York 1997 (1981) ou encore de Mad Max (1979). Les acteurs sont un peu fades, leurs personnalités trop peu développées. L'histoire entre Connor et Reese se comprend bien avant le dénouement mais là n'était pas le but du film. Tout est une jolie orchestration pour découvrir le Terminator, l'homme-machine ultra sophistiquée, arme de guerre dans ce futur apocalyptique. On passe donc de l'homme froid, sans émotions qui se découvre petit à petit de sa partie humaine, pour ne faire apparaître que le squelette-machine. Le dessin de ce dernier est magnifique, il montre un travail énorme à la réalisation, six mois de travail furent nécessaire pour cette création. Pour se préparer à ce film, Schwarzenegger s'entraîna plusieurs mois sur le maniement des armes afin de pouvoir incarner ce robot machine de guerre le plus réel possible.
Le plus d'un visionnage à l'heure actuelle, se replonger dans les coiffures, costumes et maquillage de l'époque mais surtout dans les effets sonores et spéciaux qui ne manquent pas de redonner le charme d'antan. Un petit plaisir d'hier à aujourd'hui.