On attend encore la lumière
Deux hommes prennent leur tour de garde prévu pour durer 4 semaines dans un phare isolé au milieu de la mer. Le commandant est un vieux bourru confiant les tâches ingrates à son second, un débutant. Robert Eggers, le réalisateur, résume le pitch de son film ainsi : « Quand deux hommes sont laissés seuls dans un phallus géant, cela n’augure rien de bon. ». Et c’est bien les effets de cet enfermement, de ces conditions de vie rude, du sevrage sexuel que Robert Eggers nous montre au travers d’une lente descente vers la folie. Alcool et fantasme, il ne reste plus que ces menus plaisirs pour rester debout. Donc il convoque, mythes marins, tragédies grecques, histoire de fantômes pour faire grimper la terreur ; mais en vain. Son film très arty par son noir et blanc charbonneux et crasseux et son format carré carcéral ne dépasse pas les références qu’il convoque à tout va de Polanski (via « Répulsion »), à Kubrick (par « Shining ») en passant par le cinéma muet et la littérature (Melville). A trop brasser de pistes, de chausses trappes et de références ; le tout flatte la rétine mais au final fait office de gloubiboulga prétentieux dont la finalité reste une énigme après 1h50 de projection.
Sorti en 2019
Ma note: 7/20
Deux hommes prennent leur tour de garde prévu pour durer 4 semaines dans un phare isolé au milieu de la mer. Le commandant est un vieux bourru confiant les tâches ingrates à son second, un débutant. Robert Eggers, le réalisateur, résume le pitch de son film ainsi : « Quand deux hommes sont laissés seuls dans un phallus géant, cela n’augure rien de bon. ». Et c’est bien les effets de cet enfermement, de ces conditions de vie rude, du sevrage sexuel que Robert Eggers nous montre au travers d’une lente descente vers la folie. Alcool et fantasme, il ne reste plus que ces menus plaisirs pour rester debout. Donc il convoque, mythes marins, tragédies grecques, histoire de fantômes pour faire grimper la terreur ; mais en vain. Son film très arty par son noir et blanc charbonneux et crasseux et son format carré carcéral ne dépasse pas les références qu’il convoque à tout va de Polanski (via « Répulsion »), à Kubrick (par « Shining ») en passant par le cinéma muet et la littérature (Melville). A trop brasser de pistes, de chausses trappes et de références ; le tout flatte la rétine mais au final fait office de gloubiboulga prétentieux dont la finalité reste une énigme après 1h50 de projection.
Sorti en 2019
Ma note: 7/20