Futile
Le début des 90’s à Alger rime avec la prise du pouvoir des islamistes. Dans ce contexte, un groupe de jeunes étudiantes (les « Papichas »), passionnées de mode pour certaines et sous l’impulsion d’une d’entre elles styliste en herbe, décident de monter un défilé de mode de robes. Mais pouvoir user de sa liberté pour ces jeunes femmes va s’avérer difficile dans un pays où le contexte politique n’est pas propice à l’émancipation des femmes.Réalisé par une femme, Mounia Meddour, ce film se concentre sur les désirs de liberté et velléités d’indépendance de ces dernières ; il est construit comme une ode à la liberté. Pour illustrer son propos, le dispositif met un groupe de jeunes filles au centre des débats ; cadrées au plus près, mise en scène jouant sur la proximité physique entre elles ; tout fait penser au fameux« Mustang » devenu une référence. Mais n’y a-t-il pas d’autres moyens de montrer cette même réalité ? Surtout qu’ici tout est beaucoup maladroit et approximatif jusqu’au choix d’un montage tellement rythmé pour garder de la tension que l’on ne cerne que de manière lointaine les enjeux dramatiques et politiques. Même le scénario peine à restituer le climat de l’époque car les maladresses sont pléthores jusqu’au nœud scénaristique alambiqué : ce projet de défilé est tellement anachronique avec le climat de violence et de désagrégation de l’unité nationale du moment. Le message qui se devait être la force du film est complétement étouffé par la médiocrité ambiante qui vient même à éteindre les actrices qui par contre essaient de se donner du mal. Et pourtant l’actrice principale imprime tellement la pellicule que l’on sera tout de même amené à la revoir. Resté à côté du film, on n’a pas le droit à un « Mustang » tous les ans…
Sorti en 2019
Ma note: 8/20
Le début des 90’s à Alger rime avec la prise du pouvoir des islamistes. Dans ce contexte, un groupe de jeunes étudiantes (les « Papichas »), passionnées de mode pour certaines et sous l’impulsion d’une d’entre elles styliste en herbe, décident de monter un défilé de mode de robes. Mais pouvoir user de sa liberté pour ces jeunes femmes va s’avérer difficile dans un pays où le contexte politique n’est pas propice à l’émancipation des femmes.Réalisé par une femme, Mounia Meddour, ce film se concentre sur les désirs de liberté et velléités d’indépendance de ces dernières ; il est construit comme une ode à la liberté. Pour illustrer son propos, le dispositif met un groupe de jeunes filles au centre des débats ; cadrées au plus près, mise en scène jouant sur la proximité physique entre elles ; tout fait penser au fameux« Mustang » devenu une référence. Mais n’y a-t-il pas d’autres moyens de montrer cette même réalité ? Surtout qu’ici tout est beaucoup maladroit et approximatif jusqu’au choix d’un montage tellement rythmé pour garder de la tension que l’on ne cerne que de manière lointaine les enjeux dramatiques et politiques. Même le scénario peine à restituer le climat de l’époque car les maladresses sont pléthores jusqu’au nœud scénaristique alambiqué : ce projet de défilé est tellement anachronique avec le climat de violence et de désagrégation de l’unité nationale du moment. Le message qui se devait être la force du film est complétement étouffé par la médiocrité ambiante qui vient même à éteindre les actrices qui par contre essaient de se donner du mal. Et pourtant l’actrice principale imprime tellement la pellicule que l’on sera tout de même amené à la revoir. Resté à côté du film, on n’a pas le droit à un « Mustang » tous les ans…
Sorti en 2019
Ma note: 8/20