Un parfum de madeleine...
A l’orée de ses 40 ans, Max remet le nez dans toutes les vidéos qu’il a tourné depuis ses 13 ans et son premier caméscope. Au centre de 25 ans de vie de Max ; ses amours, la séparation de ses parents, un décès, ses échecs et toutes les expériences initiatiques de la jeunesse ; mais surtout ses amis, ses parents et l’histoire de ce gamin immature incapable de déclarer sa flamme à Emma qui elle n’attend que cela… quitte à passer à côté de sa vie. L’enjeu est clair, c’est une comédie romantique.En partant de faux rushs de vidéos qui ont l’air bien réel, le duo Marciano/Boublil nous livrent un film tendre bourré d’humour mais tellement générationnel qu’il a tous les atouts pour devenir un classique. Peut-être un film mineur, il coche cependant toutes les cases pour émouvoir durablement. Le found footage, montage de vidéos faites maison (ou comme ici en ayant l’apparence) constituant au final un long métrage, était un choix esthétique assez casse gueule car il oblige à des ellipses nombreuses et à du hors champs fréquents pour être crédible. Qui va filmer la séparation de ses parents, le décès d’un proche,… ? car dans la vraie vie, on ne filme pas tout. Ce choix confère des accents auto biographiques au film lui donnant aussi une part de son charme. Ce concept de suivre sur des années des personnages fait penser à d’illustres films dont il est l’héritier et dont il bénéficiera à long terme de la même aura : la trilogie de Linklater ou son « Boyhood » mais aussi la trilogie de Klapish. Et pour porter cette histoire, le casting est épatant de Boublil à Zidi en passant par les deux anciens Chabat et Lvovsky et la charmante Alice Isaaz. Cette dernière est incroyable car elle est la seule à jouer son personnage à tous les âges de 14 à 39 ans ; on ne le réalise même qu’à la fin du film tellement happé par le film.Pour une sortie le 1erjanvier, jour de gueule de bois, ce film avait tout pour passer inaperçu ; c’est bien dommage, mais le temps tord parfois les certitudes et rend hommage aux oublis. Un film donc à voir impérativement, car la seule petite pépite d’une année ciné famélique pour le moment.
Sorti en 2020
Ma note: 17/20
A l’orée de ses 40 ans, Max remet le nez dans toutes les vidéos qu’il a tourné depuis ses 13 ans et son premier caméscope. Au centre de 25 ans de vie de Max ; ses amours, la séparation de ses parents, un décès, ses échecs et toutes les expériences initiatiques de la jeunesse ; mais surtout ses amis, ses parents et l’histoire de ce gamin immature incapable de déclarer sa flamme à Emma qui elle n’attend que cela… quitte à passer à côté de sa vie. L’enjeu est clair, c’est une comédie romantique.En partant de faux rushs de vidéos qui ont l’air bien réel, le duo Marciano/Boublil nous livrent un film tendre bourré d’humour mais tellement générationnel qu’il a tous les atouts pour devenir un classique. Peut-être un film mineur, il coche cependant toutes les cases pour émouvoir durablement. Le found footage, montage de vidéos faites maison (ou comme ici en ayant l’apparence) constituant au final un long métrage, était un choix esthétique assez casse gueule car il oblige à des ellipses nombreuses et à du hors champs fréquents pour être crédible. Qui va filmer la séparation de ses parents, le décès d’un proche,… ? car dans la vraie vie, on ne filme pas tout. Ce choix confère des accents auto biographiques au film lui donnant aussi une part de son charme. Ce concept de suivre sur des années des personnages fait penser à d’illustres films dont il est l’héritier et dont il bénéficiera à long terme de la même aura : la trilogie de Linklater ou son « Boyhood » mais aussi la trilogie de Klapish. Et pour porter cette histoire, le casting est épatant de Boublil à Zidi en passant par les deux anciens Chabat et Lvovsky et la charmante Alice Isaaz. Cette dernière est incroyable car elle est la seule à jouer son personnage à tous les âges de 14 à 39 ans ; on ne le réalise même qu’à la fin du film tellement happé par le film.Pour une sortie le 1erjanvier, jour de gueule de bois, ce film avait tout pour passer inaperçu ; c’est bien dommage, mais le temps tord parfois les certitudes et rend hommage aux oublis. Un film donc à voir impérativement, car la seule petite pépite d’une année ciné famélique pour le moment.
Sorti en 2020
Ma note: 17/20