Europe de l’Est contemporaine, le gouvernement hongrois instaure un impôt sur les bâtards pour favoriser les chiens de race (surtout locale). La métaphore sur la montée des nationalismes dans ces pays avance avec ses gros sabots. Et c’est souvent le cas d’un film au scénario un peu lourd qui mêle mélo animalier et allégorie politique avec peu de soin.La mise en scène est un peu crade avec cette caméra portée tremblotante et ses plans pas toujours bien cadrés. Heureusement qu’il y a le premier plan qui plante le décor et qui donne envie de voir la suite. Mais il faut surtout attendre les 20 dernières minutes assez virtuoses qui voient les chiens en meute se déchainer contre le pouvoir établi ; nous les hommes. Comprendre que si tous les pauvres, refugiés, clandestins se révoltaient ; le système imploserait. Cette séquence finale fait beaucoup penser au final des « Oiseaux » de Hitchcock ; et c’est peut-être le seul compliment que l’on peut faire à ce film.Pas indispensable… uniquement pour quelques cinéphiles souhaitant voir ce qui se cache derrière un film ayant bien été accueilli à Cannes.
Sorti en 2014
Ma note: 7/20