L'incorrigible

L'incorrigibleBelmondo fait son numéro
Retrouvailles avec Philippe De Broca après l’excellentissime « Le magnifique » ; Belmondo assure dans sa partition d’escroc grandguignolesque vivant à 100 à l’heure et toujours à l’affut de deux ou trois arnaques à monter. Ses comparses sont parmi les grands seconds rôles du cinéma français et sa partenaire (Geneviève Bujold), dans un rôle discret, ne se laisse pas manger par l’ogre Belmondo. Le jeu de l’actrice tout en subtilité et expressions fait un joli contrepoids à l’énergie démesurée de son homologue masculin. Le personnage vit à fond, le scénario et la mise en scène dynamique de De Broca sont à l’unisson ; le film ne perd jamais son souffle durant 1h35. Un rythme effréné qu’il tient de bout en bout sans perdre de crédibilité dans son histoire adaptée d’un roman policier. Et puis il y a les dialogues d’Audiard balancés par des comédiens comme Guiomar. Une des limites du film qui sera de plus en plus criante dans les années suivantes est l’abattage d’un Belmondo en mode one man show. Un joli divertissement familial de qualité
Sorti en 1975
Ma note: 16/20