Turkish Star Trek, et Autres Joyeux Nanars de Juillet

Turkish Star Trek, et Autres Joyeux Nanars de Juillet

Turkish Star Trek, et Autres Joyeux Nanars de Juillet

Le Festival Les Intergalactiques se déconfine à la salle Le Karbone avec cette programmation nanar 100% Science-fiction qui se déroule les fins de semaines de ce mois de juillet 😅

Entre petites pépites et instants cinéphiliques déviants, voici des projections qui s’intercaleront parfaitement entre l’apéro de fin de journée et l’apéro de début de soirée.

Projection plein air ou en salle selon l’humeur et les quelques données pratiques du moment. Entrée libre 🚀

lignerouge

Informations pratiques

📌 MJC MONPLAISIR – SALLE LE KARBONE
25 avenue des frères Lumière, Lyon 8e
Métro / Tramway Arrêt Sans Souci
Entrée libre
Bar et terrasse ouverte pour la déposer.

Turkish Star Trek, et Autres Joyeux Nanars de Juillet

🎥 AU PROGRAMME :

Samedi 4 juillet à 20h : TURKISH STAR TREK
De Hulki Saner (1973 / 1h10 / Turquie)
Avec Sadri Alisik, Cemil Sahbaz, Erol Amaç, Kayhan Yildizoglu…

Remake de « Ils étaient des millions » (1966), premier épisode de la série Star Trek, à ceci près qu’intervient un Turc débrouillard, tout droit venu du XXème siècle…

Aaah… Star Trek ! son vaisseau poêle à frire, ses costumes Haribo, les antennes de Spock, le capitaine Kirk, le docteur McCoy…
Tout le monde a déjà entendu parler au moins une fois de l’univers de Gene Roddenberry, que ce soit au travers des différentes séries télévisées ou des longs métrages…
La contrée au croissant étoilé n’échappe pas au phénomène et en profite pour se lancer dans le tournage du premier long métrage jamais sorti sur cet univers, six ans avant la première superproduction officielle ! Nanarland.

+ FRUTTI CHESTER (1994 / 10mn / France)
+ STAR TREK OU PRESQUE (2006 / 20mn / France)

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▪ Vendredi 10 juillet à 20h : 2019, APRÈS LA CHUTE DE NEW YORK
De Sergio Martino (1983 / 1h30 / Italie-France)
Avec Michael Sopkiw, George Eastman, Edmund Purdom, Valentine Monnier, Anna Kanakis, Roman Geer, Hal Yamanouchi, Serge Feuillard…

Une société se scinde en deux groupes, après une guerre nucléaire. Euraks et Fédération sont nées. La Fédération emploie un mercenaire pour infiltrer la ville de New York qui est dirigée par la Euraks, afin de venir en aide à la dernière femme fertile de la Terre.

2019, après la chute de New York, de Sergio Martino, est sans doute l’un des films les plus marquants du genre « post-apocalyptique » qui fit fureur dans des années 1980 encore perturbées par la peur de la guerre nucléaire.
Réalisé par Sergio Martino, vétéran du cinéma bis italien qui ne s’était pas toujours distingué par une imagination délirante, le film réussit l’exploit de créer un univers vraiment original, tout en plagiant Mad Max 2, mais aussi New York 1997, La Planète des Singes et même, un petit peu, La Guerre des Étoiles, et tout ça en aboutissant à un débordement de mauvais goût absolument fascinant, tout en réussissant à amuser vraiment le spectateur. Nanarland.

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Vendredi 17 juillet à 20h : ROBO VAMPIRE
De Joe Livingstone (1988 / 1h30 / Hong-Kong)
Avec Sorapong Chatree, Kent Wills alias Nick Reece, Ernest Mauser, Robin Mackay, Nian Watts, Harry Myles, George Tripos, Nick Norman, Alan Drury.

Dans un futur proche, l’agent des Stups Tom Wilde, après avoir été tué, se voit transformé en un « homme-androïde ».
On l’envoi dans une mission périlleuse pour sauver Sophie, un agent secret qui s’est fait emprisonner par le chef du cartel et sa créature « The Vampire Beast » , quelque part en Asie.

Comment décrire l’indicible ? Cette problématique très lovecraftienne se pose rapidement à tout intrépide chroniqueur nanar qui tenterait de s’aventurer dans les marécages poisseux de l’oeuvre de Tomas Tang en s’attaquant à ce monument qu’est « Robo Vampire ».
Alors qu’apparaissent les mots « The End », le malheureux cinéphile, pantelant et tremblant, n’a que quelques mots qui lui viennent à l’esprit : « Qu’est-ce que c’était que CETTE CHOSE ? » Quand on croit avoir tout vu, tout connu, tout supporté, les tréfonds gluants du nanar intersidéral vous préparent toujours une nouvelle surprise qui vous clouera sur place. Nanarland.

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Vendredi 24 juillet à 20h :  ALIEN, LA CRÉATURE DES ABYSSES
De Antonio Margheriti (1989 / 1h36 / Italie)
Avec Charles Napier, Daniel Bosch, Julia Mac Kay, Robert Marius

Deux écologistes enquêtent sur les méfaits provoqués par une centrale nucléaire installée sur une île du Pacifique. Ils ne sont pas déçus en débusquant un horrible monstre qui tue tout ce qui bouge.

En 1989, année de naissance de cet Alien, la créature des abysses, la production populaire italienne est au plus mal et Margheriti, enlisé depuis quelques temps dans des sous-Rambo consternants, livre cette oeuvre d’une ringardise roborative, dans laquelle un monstre bien peu terrifiant et très caoutchouteux attaque une île d’Indonésie, affrontant au passage quelques seconds couteaux visiblement peu concernés, dont le toujours excellent Charles Napier.
Pillant une pléthore de succès américains récents (Alien, Abyss, The Thing), le script est évidemment d’une bêtise absolue et s’avère d’une drôlerie involontaire vraiment savoureuse. A goûter al dente, au cinquantième degré (sauf votre respect, monsieur Dawson!)… Libération.

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