Tu pensais être au point après avoir vu dix recaps’ des deux premières saisons et appris par cœur l’arbre généalogique de chaque famille? Tu pensais maîtriser les voyages dans le temps comme un chef?
Raté, les scénaristes rabattent les cartes pour leur final et apportent une nouvelle dimension à ce casse-tête déjà bien tordu pour nous faire chauffer encore un peu plus le cerveau. Un mille-feuille temporel pourtant très digeste, saupoudré en saison trois d’une métaphore sur la Création.
Dark a construit sur 3 saisons une intrigue qui ferait passer Lost pour un puzzle de 10 pièces, mais sans jamais perdre sa cohérence (pas le moindre de ses exploits) ni jamais quitter des yeux ses personnages, les liens humains qui les unissent et l’émotion qui en découle.
Et comme la réalisation est à la hauteur de la complexité de son scénario, n’ayant rien à envier aux séries américaines les plus prestigieuses, Dark s’impose comme l’une des séries les plus ambitieuse, exigeante, fantastique (dans tous les sens du terme) et stimulante qu’il nous ait été donné de suivre.
Une très, très grande série.