Néophyte du cinéma de Philippe Garrel (bien que j'ai vu trois de ses longs-métrages), Le Sel des Larmes conte des aventures amoureuses. Philippe Garrel, qui se dit descendant de Truffaut, ressemble bien à son maître avec ici une utilisation du noir et blanc et un jeu naturaliste où les acteurs (enfin l'acteur) annonent parfois.
Même si c'est peut-être un film mineur dans la filmographie du grand Philippe Garrel, il n'en demeure pas moins que Le Sel des Larmes reste longtemps en tête après la séance. En effet, on aime voir ces personnages sublimés par ce beau noir et blanc, s'aimer et se désaimer. Bref, c'est du cinéma intimiste mais un cinéma qui fait du bien.
Alors, oui, ce n'est pas LE grand film de l'été mais Le Sel des Larmes charme par son histoire, sa voix-off si prenante mais aussi par ses acteurs. Oui, souvenez-vous de la petite qui jouait d'arrache-pied dans Divines et qu'on aperçoit dans une publicité, et bien là revoilà en compagnie d'autres acteurs bien sûr - mais cette petite a tout d'une grande et on espère la revoir bientôt à l'écran tant elle est empreint de magnétisme.
Bref, Le Sel des Larmes est un long-métrage qui s'appréciera, pour sûr, avec le temps.
A voir !
Mention spéciale à la musique de Jean-Louis Aubert, notamment dans une sensuelle séquence de boîte de nuit.