Après Dunkerque, notre cher Nolan revient sur les écrans avec un film comme il sait les faire. Alors, si vous avez aimé Inception, vous aimerez à coup sûr Tenet ! Orchestré d'une main de maître, ce thriller haletant nous emmène aux confins de la Russie et de bien d'autres pays. On pense bien sûr à James Bond ou encore Mission Impossible pour le côté action mais la touche Nolanienne est là ! Car il est question de distorsion du temps, voire même d'inversion. On savait notre réalisateur friand des problèmes de temporalité dans ses films, ce long-métrage en est l'aboutissement.
Avant de vous parler du film plus en détails, voici un petit synopsis de rigueur : première séquence, dantesque : une prise d'otages dans un opéra à Kiev. Le protagoniste (John David Washington, parfait), agent de la CIA, s’infiltre au sein d'une opération clandestine russe. Il est choisi pour sauver la planète d'une guerre mondiale dont l'arme est le temps. Le protagoniste, muni uniquement du mot secret "Tenet", un palindrome dont l'étymologie latine - tenere - voulant dire "tenir", le protagoniste donc, devra apprendre à manier l'arme de son ennemi, le russe Sator.
Tenet est donc ce blockbuster de la fin de l'été que tous les exploitants de salles de cinéma attendaient. Après un été en berne, on peut donc compter sur ce nouveau film pour renflouer les caisses et c'est chose faite car, Tenet comptabilise plus d'un million d'entrées en une semaine d'exploitation. Ouf !
Cela dit, que vaut vraiment ce film ? Comme je l'ai dit en introduction, Tenet est ce film d'espionnage complètement fou et immersif. On suit les protagonistes dans leur course folle contre le temps, allié et ennemi à la fois. C'est très bien écrit, distrayant et bien mis en scène. Pour le coup, on ne voit pas du tout le temps passer bien que le film dure deux heures trente.
Bref, si vous voulez voir un bon film d'action, Tenet vous ravira ! Et en plus, si vous êtes des Potterhead (on dit cela des fans de l'univers d'Harry Potter), on retrouve notre chère Fleur Delacour (Clémence Poésy) en scientifique zélée et Cédric Digorry (Robert Pattinson, qui - décidément - excelle ces derniers temps dans ses choix de films). Certes, ils n'apparaissent pas au même moment, mais la métaphore filée avec le monde d'Harry Potter peut aller encore plus loin avec le thème de l'inversion dans le film qu'on peut allier avec le retourneur de temps d'Hermione, objet permettant de reproduire des actions du passé - oui, certes, c'est un peu tiré par les cheveux mais plausible.
Sur, ce, je vous souhaite une bonne séance !
Le film est visible dans les cinémas CGR de Poitiers et Buxerolles.