UMBRELLA ACADEMY S02 (Netflix) – 13/20
Les voyages dans le temps ont décidément la cote en ce moment. The Umbrella Academy s’empare du filon pour nous proposer une saison 2 presque entièrement située au début des années 60 à Dallas alors que JFK est sur le point de se faire assassiner (encore un sujet à la mode) et que le mouvement pour les droits civiques des afro-américains enfle.
Pas follement original sur le fond donc, mais c’est un vrai plaisir de retrouver la fratrie dispatchée un peu partout dans cette nouvelle timeline. Cette nouvelle saison approfondie leur relation alors qu’ils reconnectent progressivement entre eux. Si le scénario a des airs de déjà-vu et maîtrise difficilement la notion de voyage dans le temps particulièrement lorsqu’il doit éclairer le parcours de Five (difficile de passer après Dark !), la mise en scène est toujours aussi stylée et le show assure dans l’irrévérence, sans doute conforté par le succès de son grand frère malpoli, The Boys.
A voir si la saison 3 arrivera à redonner du peps à la série.
UPLOAD S01 (Amazon Prime ) – 12/20
Petite série B futuriste limitée mais sympathique qui imagine un futur où l’on aurait bravé la mort, notre conscience pouvant être uploadée dans un avatar se promenant dans une sorte de paradis numérique et capable d’interagir avec le monde réel.
Un jeune homme que rien ne prédisposait à une mort soudaine va finir par se poser des questions sur d’étranges pertes de souvenirs tout en s’attachant à la jeune femme en charge de son SAV. Upload est loin d’être parfaite, un peu too much, cheezy dans sa partie romantique, un casting assez faiblard (surtout le héros, fade au possible), mais s’avère très divertissante. Elle s’amuse à imaginer le pire de nos addictions aux technologie (la vie sous notation, les plaisirs virtuels, le règne des machines…) dans un monde où le politiquement correct fait loi, avec pas mal d’humour et d’ironie. Peu de moyens donc, mais quelques idées rigolotes pour décrire un futur drivé par les réseaux sociaux et les applications même si le fond, et notamment l’enquête sur ce qui est vraiment arrivé au héros, reste très léger.