[CRITIQUE] : Bob l’éponge - le film : Éponge en eaux troubles

Réalisateur : Tim Hill
Avec : avec les voix de Tom Kenny, Bill Fagerbakke, Clancy Brown ,...
Distributeur : Netflix France
Budget : -
Genre : Animation, Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h31min.
Synopsis :
Suite à l’escargotnapping de Gary, son compagnon de toujours, Bob entraîne Patrick dans une folle aventure vers la Cité Perdue d’Atlantic City afin de le retrouver. A travers cette mission sauvetage pleine de surprises, de merveilles et de dangers, Bob l’Éponge et ses acolytes vont réaliser que rien n’est plus fort que le pouvoir de l’amitié.

Critique :

Débarqué sur Netflix faute de trouver le chemin des salles, #BobLEpongeLeFilm : Éponge en eaux troubles est un film qui ravira les adeptes de la série et de son humour. Ça ne va pas bien plus loin mais on ne lui demandait pas beaucoup plus. Mission accomplie. (@GnuGnoum) pic.twitter.com/GZnFin9wdY
— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) November 6, 2020

Alors que la nouvelle aventure de l’éponge préférée des petits et des grands aurait dû trouver le chemin des salles il y a déjà quelques temps, comme tant d’autres pour des raisons que l’on est tous assez fatigués de mentionner (mais on n’a pas fini de devoir le faire) le film s’est vu récupéré par Netflix pour une sortie directement en vidéo. Et contrairement à certains films dans la même situation pour qui l’absence de sortie en salle obscure nous apparait comme regrettable, dans le cas de ce petit film d’animation c’est plutôt une nouvelle qu’on peut sans honte accueillir avec plaisir. Non pas que le film soit mauvais, mais c’est typiquement une œuvre que les spectateurs attachés à la série animée prendront plaisir à découvrir sous la couette avec un chocolat chaud en caressant leur adorable escargot domestique.

[CRITIQUE] : Bob l’éponge - le film : Éponge en eaux troubles

A l’instar du dernier long métrage sorti en 2015, le film n’a pas beaucoup plus de prétention que de reprendre tout ce qui fonctionne en terme d’humour et d’animation dans le média de base, lui donner un petit lifting graphique, y inclure un peu de live action, en profiter pour balancer des guests assez géniaux, et expédier nos personnages dans une aventure qui les emmènera loin de leur terrain de jeu habituel. Ici, on les verra s’embarquer dans un voyage vers une Atlantic City sous-marine colorée pour sauver le pauvre petit Gary kidnappé pour servir de crème hydratante. Pour ce qui est de la partie live action du film, elle est parfaitement accessoire et n’a pour but que d’introduire Keanu Reeves comme guide spirituel et faire intervenir d’autres guests inattendus et plutôt plaisants. Le film reste parfaitement dans les clous, sa seule audace réside dans l’explosion de couleurs qui compose la cité perdue. Il reprend également la tendance un peu agaçante qu’ont pas mal de films d’animation mainstream de ces dernières années qui consiste à caler quelques scènes flashback dans lesquels les personnages sont enfants, tout petit tout mignon tout choupi avec d’énormes yeux super expressifs pour attendrir le spectateur. Sur le principe ça fonctionne mais j’ai toujours tendance à trouver ça un peu facile.

[CRITIQUE] : Bob l’éponge - le film : Éponge en eaux troubles

On retrouvera tout ce qui fait le sel assez miraculeux de la série. La naïveté touchante (et potentiellement énervante) de bob, la débilité drôle (et potentiellement énervante) de Patrick, l’avarice pinçante (et potentiellement énervante) de Krabs… Si vous faites partie de la tranche de population qui trouve habituellement ça insupportable il n’y a aucune raison que ça change avec cette nouvelle aventure, pas vraiment de surprise là-dedans. Le film reste dans les clous jusqu’à sa conclusion, sans surprise toujours, qui nous proposera une morale bienveillante jusqu’à la gerbe à grand coup de « euh oui le physique n’est pas important ce qui est important c’est avoir un grand cœur et des amis ». Soit. C’est vrai. Personne n’y avait jamais pensé. Néanmoins, ce serait pas bien malin de s’en moquer puisque c’est exactement ce qu’incarne et à toujours incarner Bob l’éponge. Une naïveté excessive mais qui lui permet d’être heureux avec des choses simples, qu’on pourrait analyser comme une invitation à ne pas trop réfléchir et trouver du bonheur même dans une vie de servitude pour engraisser un patron obsédé par le pognon, mais on est pas là pour faire une analyse sociologique de Bob l’éponge, une prochaine fois peut être. Là tout ce qu’on retiendra c’est que c’est pas très gentil d’être méchant et que c’est quand même vachement mieux d’être gentil. Et mine de rien, c’est peut-être un message simple mais sympa à diffuser en ce moment.

Kevin
[CRITIQUE] : Bob l’éponge - le film : Éponge en eaux troubles

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