WHY WOMEN KILL S01 (Salto) – 12,5/20
Le concept est amusant et plutôt bien exécuté. Trois femmes, trois époques, une même maison – trois raisons de tuer. On retrouve la patte de Mark Cherry : le mélange de fun et de drama, la petite musique Elfmanienne, et les narrateurs omniscients, la voix off de Desperate cédant sa place aux témoignages face caméra des témoins des drames.
La limite de la série est de faire tenir l’histoire de ces trois femmes en une saison là ou Desperate en a pris 8. Les scénaristes ne lésinent donc pas sur les twists et les clifhangers, quitte à faire prendre à leurs personnages des décisions stupides et à leur faire faire des choix idiots. L’effet de surprise est vite éventé, le suspense artificiel et le récit souvent agaçant mais… ça marche, et on enchaine assez naturellement les épisodes. Un guilty pleasure astucieux.
QUELQU’UN DOIT MOURIR (Mini-série Netfilx) – 6/20
Série courte et resserrée, Quelqu’un doit mourir s’empare du sujet de l’homophobie sous le régime franquiste. Elle aurait mieux fait de s’abstenir. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne brille ni par son originalité, ni par ses qualités artistiques. A part dire qu’être gay à cette époque, c’est compliqué, la série ne va pas beaucoup plus loin dans son message, se limitant à un soap familial bas de gamme aux personnages caricaturaux et globalement très mal joué. Quant à l’intrigue centrale, elle est désespérément faiblarde au regard de son potentiel dramatique et politique. A éviter.