THE WILDS S01 (Prime Video) – 14/20
Si The Wilds s’apparente de prime abord à une série ado lambda de plus, elle est un peu plus que ça. Intrigante et maline, plus subtile qu’il n’y parait dans son discours féministe, elle introduit des personnages forts dont les interactions guident et portent son intrigue. Toute proportion gardée, The Wild serait une sorte de révision moderne et féminine de sa Majesté des Mouches avec une pointe de Lost.
Sans grands moyens, The Wilds parvient à distiller ce qu’il faut d’urgence et de mystère, tout en créant de l’empathie pour ses héroïnes via des flash backs.
Une série à l’ancienne, dans la mesure où l’on est loin d’avoir toutes les réponses à la fin de cette première saison. Un peu frustrant, mais ça donne envie de voir la suite.
LUPIN – Partie 1 (Netflix)
Ambitieuse sur la forme, Lupin dispose de moyens comme rarement pour une série française et ça se voit à l’écran. La mise en scène léchée porte la marque de son réalisateur, Louis Letterier, elle rappelle son travail sur Insaisissable et ses héros magiciens et dissimulateurs.
C’est un peu bourrin et tape à l’œil, mais efficace. Le scénario n’est pas d’une grande subtilité, ne s’arrête pas à une invraisemblance près et repose sur des personnages archétypaux et simplistes (mon dieu les flics…), mais il fait le boulot en termes de rebondissements. Le charisme de Omar Sy fait le reste.
On est à des années-lumière des réinventions de personnages de la littérature britannique de la BBC (Sherlock, Dracula, Penny Dreadful), mais Lupin n’en est pas moins sympathique