Disney Nature, filiale de la firme aux grandes oreilles qui a offert quelques pépites du documentaires faune et flore avec "Un Jour sur Terre" (2007) de Mark Linfield et Alastair Fotherhill, "Océans" (2010) de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, "Pollen" (2011) de Louie Schwartzberg, (2012) de Keith Scholey et Alastair Fotherhill, "Chimpanzés" (2013), (2014) de Keith Scholey et Alastair Fotherhill et "Au Royaume des Singes" (2016) tous deux de Mark Linfield et Alastair Fotherhill, "Grandir" (2016) de Mark Linfield et Keith Scholey et à "Penguins" (2019) de Jeff Wilson et Alastair Fotherhill...
et entre temps un certain "Blue" (2018) de Keith Scholey et Alastair Fotherhill qui offre ainsi le projet présent puisque "Plongée dans le monde des Dauphins" est en fait le making of du film... La narratrice de ce projet se présente dès les premiers instants, et il s'agit d'une certaine Céline Cousteau, fille du célèbre explorateur océanographique Jacques-Yves Cousteau. Mais sinon le film nous montre et nous présente plusieurs intervenants, plongeurs, caméraman, scientifiques... etc... D'emblée, le premier soucis demeure malheureusement la narratrice, si son bagage ne fait pas beaucoup de doute, on est surtout gêné par sa voix, peu chaleureuse et un peu métallique, elle n'est pas franchement très agréable. Ensuite on reste toujours aussi émerveillé par les images sous-marine car on constate que ce making-of "officiel" ressemble à s'y méprendre à une suite de "Blue" tant le film reste à 80% à l'identique du film original, à savoir une succession d'images splendides, une heure de magie sous-marine certe mais qui n'apporte rien ou si peu après l'excellence du film "Blue". Du making of on aurait donc pu espérer une approche plus technique du travail (comment filmer, quelle caméra ? différence d'approche vis à vis de l'animal... etc...) mais ce film ne fait qu'effleurer son sujet, rien n'est jamais approfondie et se repose sur des images qui sont déjà présentes pour la plupart dans le film "Blue".
L'attrait du monde des sous-marins, l'empathie naturel pour cet univers, la beauté des images font qu'on reste forcément ébloui, sans doute bien préparé par les souvenirs de "Blue" mais, par exemple, mon fils qui se souvient du documentaire s'est soudain ennuyé avec ce making-of qui n'apporte pas grand chose de plus. Un bon moment mais dont l'ampleur et le propos s'avère finalement un peu vain.
Pour info bonus, Note de mon fils de 11 ans :