Premier opus avec Daniel Craig dans la peau de James Bond ; et c’est une grande réussite. Ce n’est pas que je sois fan de ce comédien dans ce rôle, trop froid, trop bodybuildé ; et surtout pas assez british et trop slave…. Un sacré paradoxe pour ce rôle si british. Malgré tout, c’est une autre vision de Bond que porte ce comédien, bien loin de Sean Connery, il est malgré tout peut être son alter égo.
Et puis surtout ce film marque la fin des mauvais Bond des 80’s et 90’s basé uniquement sur l’épate, les gadgets, le Lonely Planet en 2 heures chrono, les cascades et les belles filles à gogo mais insipides. Ici le scénario est au rendez vous-même si, et c’est peut-être le seul reproche que l’on peut faire à ce film, il se complexifie de trop dans sa dernière demi-heure. James Bond est amoureux et réellement amoureux, et on y croit à son désir de tout lâcher pour une femme. De fait ce que Craig perd en flegme et en classe, il le gagne en humanité malgré une froideur, je me répète, trop prononcée.
Martin Campbell revisite, toilette, que dis-je réinvente James Bond ; et alors que l’on frôlait la lassitude, l’envie de retrouver 007 renait. Sa mise en scène est efficace avec ce qui fait le sel de la franchise : cascades ahurissantes, humour décalé, scènes d’action brutales, et des plans d’extérieurs magnifiques à travers le monde. Mais surtout du rythme de bout en bout, son film ne souffre d’aucun trou d’air.
On aime en famille ; mon fils était déjà fan de l’agent secret, ce film l’a bien relancé… Vivement la fin du confinement que le nouvel opus sorte
Sorti en 2006
Ma note: 16/20