[CRITIQUE] : Flora & Ulysse

[CRITIQUE] : Flora & Ulysse

Réalisatrice : Lena Khan
Avec :  Matilda Lawler, Alyson Hannigan, Ben Schwartz,...
Distributeur : Disney Plus France
Budget : -
Genre : Famille, Fantastique, Aventure.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h35min
Synopsis :
Lorsque la jeune Flora, 10 ans, fan de bandes dessinées et cynique autoproclamée, sauve un écureuil du nom d’Ulysse, les super-pouvoirs de l’animal entraînent une série de catastrophes hilarantes, point de départ d’aventures qui vont changer la vie et bouleverser la philosophie de la fillette...


Critique :

Ode à l'imaginaire ou l'on est invité dans celui foisonnant et fantaisiste de la jeune et cynique Flora, #FloraEtUlysse est un film familial énergique et léger qui fait parfaitement son office, une sorte de cocktail tendre et avisé d'humour cocasse et de mignonnerie jamais niaise pic.twitter.com/ltDRJhC9Ho

— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) February 23, 2021

S'il y a bien une chose que la firme aux grandes oreilles nous a appris au cours de ces quinze dernières années de franchisation à outrance, c'est bien que les super-héros n'ont pas forcément de provenances ni de physiques préétablis, pouvant autant être des milliardaires ironiques que des papas aimants pas plus grands qu'une fourmi, voire même des arbres en pleine crise d'adolescence ou des ratons laveurs râleurs venus d'une autre galaxie.
Pas de quoi s'alarmer donc si elle nous en présente un nouveau cette fois, en ces heures moroses ou la réouverture des salles obscures se fait attendre, aussi tout riquiqui qu'il est poilu, accompagnée d'une gamine plus cynique tu meurs... comme avec Flora & Ulysse, adaptation du roman éponyme de Kate DiCamillo signée Lena Khan, petit bout de divertissement familial d'aventure aussi modeste qu'il est pétillant.

[CRITIQUE] : Flora & Ulysse

Copyright Disney+


Ne louchant jamais plus loin que son mini nez avec son héros qui est un milliard de fois moins irritant que les chipmunks (on en a trop bouffé, clairement), le film suit l'histoire de Flora (l'adorable Matilda Lawler) petit bout de nana cynique de 10 ans, qui a compris bien trop vite que la vie ne faisait pas de cadeaux, notamment à la vision de ses deux parents : une maman romancière qui souffre du syndrome de la page blanche, et un papa auteur de BD qui se résout à jouer les magasiniers dans un supermarché faute d'avoir percé.
Baigné dans le jus de la créativité et de l'imaginaire depuis toute petite, son quotidien va être bousculé à la suite d'un tragique accident ménager, qui va transformer son écureuil en un superhéros aux capacités extraordinaires (il sait même voler... ou presque)...
Vraie ode à l'imaginaire, ou l'on est tendrement invité dans celui foisonnant et fantaisiste de Flora, dans une sorte de cocktail tendre et avisé d'humour cocasse et de mignonnerie jamais niaise (Ulysse est le plus mignon des rongeurs, même en CGI, vu depuis la souris de Gore Verbinski), aux personnages savoureusement décalés et loufoques - à qui il laisse judicieusement le temps d'exister - malgré la direction d'acteurs peut-être un peu trop frivole (le manque d'alchimie entre le couple Hannigan/Schwartz est un frein immense à leurs espiègleries au demeurant sympathique), et une excentricité jamais totalement assumée sur le long terme.

[CRITIQUE] : Flora & Ulysse

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Sans péter dans la soie de l'originalité mais avec un vrai message d'espoir en son coeur (qui peut clairement faire mouche chez les plus jeunes, notamment dans leurs rapports aux animaux ou à leurs familles), Flora & Ulysse est un divertissement familial énergique et léger qui fait parfaitement son office - et on ne lui en demande pas plus.

Jonathan Chevrier[CRITIQUE] : Flora & Ulysse