Ferris est en term’, cancre, glandeur mais surtout épicurien ; il décide de profiter d’une journée de soleil pour sécher les cours avec sa petite amie et son meilleur pote. Et oui, le leit motiv de Ferris est : « La vie passe vite. Si tu ne t’arrêtes pas de temps en temps et regarde un peu ce qu’il se passe, tu pourrais la rater ». Son excuse, une maladie imaginaire ; excuse que ses parents gobent avec sa gueule d’ange ; mais que le proviseur et sa sœur savent être une excuse bidon. Ils ne cesseront de leurs côtés de tenter de faire tomber les masques durant toute la journée.
Les 80’s, les années video club, et c’est un des films emblématiques, même culte de ces années. A sa sortie ciné, il fit un carton aux EU mais un flop en France ; ce sont les K7 vidéo qui en feront un film phare pour toute une génération… et même plus. Mon fils de bientôt 13 ans est tombé sous le charme de ce glandeur et de sa folle journée ; un film intemporel ? On est si souvent déçu par les films que l’on a adorés dans notre jeunesse, que celui-ci fait exception, et pourquoi ?
Le pitch est simple comme chou, John Hughes dit avoir écrit le script en une semaine. Ce miracle tient alors en trois points, dont le premier est la mise en scène. Le montage alternée entre la sœur, le proviseur et Ferris fait merveille, il est précis et percutant. Le procédé le plus identifiable car repris ensuite dans bon nombre de séries pour ados est le fait de briser le 4èmemur. Ferris, regard caméra, s’adresse au spectateur et donne des leçons de moral, et c’est magique. Et le 3ème point, c’est le charme fou du trio de comédien, Broderick en tête affichant sa gueule d’ange.
Au final, c’est une sucrerie appétissante qui bat en brèche toute forme d’autorité avec une immaturité assumé et ça fait du bien. On se fout bien de savoir si une telle journée est possible au vu des événements nombreux qui la jalonnent. Un bon kiff à revoir.
Sorti en 1986
Ma note: 16/20