Titanic

TitanicInsubmersible

L’histoire du ce paquebot mit en mer pour la première fois juste avant le début de la première guerre mondiale était propice à faire un film catastrophe hors norme surtout avec le budget mis sur la table par les producteurs. Paquebot réputé insubmersible, monstre des mers ; ce premier voyage sera son ultime, envoyé par le fonds du fait de la vanité des hommes. Mais James Cameron dépasse le film de genre, car c’est aussi un film romantique, politique et historique.

James Cameron nous montre les images du naufrage dès les premières minutes du film, mais dans sa version désincarnée et numérique, expliquant les raisons techniques du naufrage. Coup de génie, passé cet épisode didactique et durant une bonne heure il va redonner chair et sens à l’histoire par le biais d’une histoire d’amour improbable mais tellement romantique. Le duo Winslet/Di Caprio joue cette partition à merveille. Ce dernier toujours positif et souriant est magnifique. Mais c’est bien elle le personnage le plus profond des deux, elle qui doit se battre contre sa condition pour renaitre et couper le cordon. Cette romance est simple et pure, dénuée de cynisme ; plaisante à suivre et donne tout son sens à la suite. Cette partie permet aussi d’exhiber le faste de ce bateau Belle Epoque dans lequel vit la bonne société et de bien montrer que l’architecture du bateau est à l’image de la hiérarchie dans la société ; plus on descend dans les tréfonds du paquebot, plus on trouve les pauvres ; mais on s’y amuse plus aussi.

Et la seconde partie est consacrée à la catastrophe et aux comportements humains possibles face à la mort imminente pour sauver sa peau.

L’alternance du spectaculaire et de l’intime se fait avec maestria ; ce film peut embrasser un large public, chose difficile à réussir.

Obtenir 11 Oscars à égalité avec « Ben-Hur » et être le numéro 1 au box-office dans de nombreux pays du monde entier prouve que ce film est bien plus qu’un simple spectacle commercial. A voir et à revoir. Mon fils de 12 ans ½ a beaucoup aimé.

Sorti en 1998

Ma note: 18/20