Groupe d’élite

Groupe d'élite

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Pourquoi voir Groupe d’élite ?
Le cinéma espagnol existe depuis l'air du muet, souvent oublié par le grand public, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, abordant souvent des sujets de société, le cinéma espagnol ose et marque le spectateur, dans nos contrées submergé part le cinéma américain, les films du pays de Cervantes ne sont pas légion et c'est bien dommage car il existe des pépites cinématographiques qui valent réellement le coup d’œil.
Le réalisateur emblématique du cinéma espagnol est sans nul doute Pedro Almodóvar, figure emblématique de la Movida madrileña, un mouvement culturel né en Espagne à la fin de la période de transition démocratique après la mort du général Franco, Pedro Almodóvar incarne parfaitement l'esprit de la Movida à travers ses films qui traitent de la libération des mœurs, de l'homosexualité, de la bisexualité ou encore du travestissement mais également la filiation et les secrets de famille.
D'autres réalisateurs ont émergé comme l’excentrique Álex de la Iglesia (Action mutante, Mes chers voisins, Le Crime farpait), Juan Antonio Bayona (L'Orphelinat, The Impossible, Quelques minutes après minuit), Julio Medem (Les Amants du cercle polaire, Lucia et le Sexe, Ma ma), Agustín Díaz Yanes (Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes, Sans nouvelles de Dieu, Capitaine Alatriste), Alejandro Amenábar (Tesis, Les Autres, Agora), Fernando León de Aranoa (Barrio, Les Lundis au soleil, Amador) et Alberto Rodriguez (Le Costard, Les Sept Vierges, Groupe d'élite).
Né le 11 mai 1971 à Séville, Alberto Rodríguez a commencé sa carrière en 2000 avec El factor Pilgrim, pour ce film il remporte le prix du meilleur nouveau réalisateur au festival de Saint-Sébastien, deux ans plus tard il réalise Le Costard (El traje) puis Les Sept Vierges (7 vírgenes), c'est en 2014 que le cinéaste sévillan explose avec La isla mínima, un thriller made in Spain qui vaut le détour.
Avant son triomphe avec La isla mínima, Alberto Rodríguez s'est intéressé à l'unité 7 (Grupo 7), un groupe de policiers ripoux qui est chargé d'éradiquer le trafic de drogue à Séville avant l’Exposition universelle de 1992.
Pour sa quatrième réalisation, Alberto Rodriguez nous livre un polar prenant dans les rues de Séville, le spectateur plonge à la fin des années 1980 quand la ville de Séville décide d'éliminer la drogues des rues avant d’accueillir l’Exposition universelle, pour accomplir cette mission, les autorités décident de créer l'unité 7, une unité exclusivement chargé du trafic de drogue.
Pour mener à bien cette mission ambitieuse, l'unité ne reculera devant rien, au fur et à mesure que les policiers s'enfoncent dans les méandres de la ville la loi devient de plus en plus lointaine, à vouloir coûte que coûte réussir à éradiquer la drogue de la ville, les membres de l'unité 7 vont finir par se perdre eux même.

Le scénario est assez simple mais captive de bout en bout, le rythme du film participe à l'immersion dans cette traque infernale, Alberto Rodriguez livre un long métrage d'une durée d'une heure trente ce qui en fait un film plutôt court et de ce fait dense.
Groupe d’élite (Grupo 7) est un film policier assez classique, l'histoire est prévisible mais diablement efficace,une plongée explosive dans les bas-fonds de Séville, capitale de la province de Séville et quatrième ville du pays.
Avec Groupe d’élite, le cinéaste espagnol décrit un monde où le mal se fraie toujours un chemin mais quand les intentions sont honorables, ici l'objectif est d'éliminer la drogue de la ville, une mesure tout à fait louable mais le fait d'utiliser tous les moyens pour y arriver ne le sont pas, là est la question du film, la fin justifie t-elle les moyens ?, les policiers de l'unité 7 sont convaincus de faire le bien mais ils utilisent des moyens condamnables pour atteindre leur but.
Le casting du film est dès plus solide, on retrouve Antonio de la Torre (Volver, La Colère d'un homme patient, Que Dios nos perdone), Mario Casas (Les Sorcières de Zugarramurdi, Les 33, El bar), José Manuel Poga (Toro, Palmiers dans la neige, L'Homme aux mille visages), Joaquín Nuñez (Amours cannibales, 321 días en Michigan), Julián Villagrán (Les 7 vierges, Gernika, Abracadabra), Inma Cuesta (Blancanieves, La novia, Everybody Knows), Diana Lázaro (Deadly Cargo, Working Progres) et Lucía Guerrero (J'ai failli te dire je t'aime, Truman, Demonios tus ojos).
Groupe d’élite est un polar efficace qui frappe fort, une plongée intense et effrénée dans les rues de Séville menée d'une main de maitre par Alberto Rodríguez, un cinéaste qui a vocation d'encrer ses films dans le réel, son long métrage suivant, La isla mínima, ne dérogera pas à la règle.

Un polar efficace

Groupe d’élite

Synopsis :

La ville de Séville décide d'éliminer la drogues des rues avant d’accueillir l’Exposition universelle, pour accomplir cette mission, les autorités décident de créer l'unité 7, une unité exclusivement chargé du trafic de drogue.
Pour mener à bien cette mission ambitieuse, l'unité ne reculera devant rien, au fur et à mesure que les policiers s'enfoncent dans les méandres de la ville la loi devient de plus en plus lointaine, à vouloir coûte que coûte réussir à éradiquer la drogue de la ville, les membres de l'unité 7 vont finir par se perdre eux même.

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