[Avant-propos : Enfin !!! Après plus de 6 mois sans cinéma, voici la réouverture tant attendue ! Quel bien ! J'ai opté pour la première séance car on sait jamais ; il peut y avoir du monde dans l'après-midi ^^ Pour cette reprise, j'ai choisi ADN et on va dire que j'ai fait un bon choix ! C'est direct un coup de cœur !]
Cinquième film de la réalisatrice Maïwenn, ADN est un film coup de poing comme elle sait tant les faire. L’histoire en quelques mots, Neige (Maïwenn de tous les plans) rend visite à son grand-père atteint de la maladie d’Alzeihmer. Accompagnée de sa famille pour la plupart désunie, Neige adore et admire ce pilier de la famille. Sa mort va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez Neige. Elle est en quête de son ADN.
Le sujet sur le papier peut rebuter : la majeure partie du film raconte l'enterrement du grand-père ; de sa veillée en passant par le choix du cercueil jusqu'aux cendres que gardent finalement Neige, petite-fille la plus proche. Sauf que tout le monde ne s'appelle pas Maïwenn, et de ce fait réussit à en faire un film - non pas tire-larmes ou égocentré - mais d'une profonde humanité.
ADN, c'est un film sur l'histoire franco-algériennne, ses racines, son identité. Maïwenn s’interroge sur ses parents et ses grands-parents. Voir comment cette diversité culturelle peut nous unir (ce grand-père) ou nous désunir (ses parents, ses frères et sœurs).
ADN, c'est aussi un film d'acteurs, de troupe comme Maïwenn aime les faire. On y retrouve bien sûr la réalisatrice, mais aussi Fanny Ardant, parfaite en mère bousculée, il y a aussi la sœur (la trop souvent discrète mais solaire Marine Vacth), le petit-fils (Dylan Robert révélé il y a quelques temps aux César) et enfin l'ex (Louis Garrel qu'on avait déjà vu dans Mon Roi, précédent film de l'autrice).
Bref, ADN est direct mon coup de cœur du mois ! Oui vous me direz, il y a d'autres films à voir... mais celui-ci est le premier que je vois, et après plus de 6 mois d'attente ; il a donc une saveur particulière !
Un seul mot, courrez dans les salles : remède anti-morosité de ce mois de mai pluvieux !