Cruella

Par Ptiterigolotte @ptiterigolotte

Disney n'en finit plus de nous refaire leurs films ; si ce n'est pas en images numériques (comme le magnifique Le Roi Lion en 2019) ou avec un méchant emblématique en chair et en os : pour ne citer que Maléfique (je ne peux pas juger sur pièces car non vu) ; voilà que la maison aux grandes oreilles nous ressort de ses placards une de ses meilleures antagonistes de son histoire : Cruella.

Alors comme ça, sur le papier, ça sonne pas ouf mais quand on sait que c'est Emma Stone qui interprète le personnage - et qui est de surcroît une des productrices du projet - là on se dit que ça mérite un coup d'œil. Et pour le coup, deux coups d'yeux car on a deux Emma pour le prix d'une - je vais y revenir. 

Avant de vous chroniquer le film, un rapide rappel de l'histoire est de rigueur  : Londres, années 70 en plein mouvement punk rock. Estella est une arnaqueuse de talent. Avec ses deux compères, elle dérobe l'argent des plus riches mais elle rêve avant tout de se faire un nom dans le milieu de la mode. Un jour, la vile baronne von Hellman remarque une de ses créations et l'emploie de suite dans sa maison de mode. Mais leur relation rocambolesque va peu à peu laisser se déclencher la part sombre d'Estella pour laisser place à Cruella, assoiffée de mode et de vengeance.

Quelle agréable surprise ce Cruella​​​​​​ ! Pour tout vous dire, je m'attendais à être déçue... mais comment ne pas résister au jeu des deux Emma. Certes Emma Stone est parfaite en Estella/Cruella avec ses perruques et ses tenues de lumière mais il ne faut pas oublier la prestation époustouflante d'Emma Thompson en baronne de mode, peut-être le personnage le plus cruel de l'histoire. 

Mais Cruella, c'est un aussi un "un défilé " de chansons punk rock allant des Doors à Blondie, bref que du lourd pour une B.O au poil (de chien, huhu la blague).

Sinon, que dire d'autre, à part que Cruella nous fait oublier la version (ratée) avec Glen Close ; certes on pense beaucoup au Diable s'habille en Prada mais j'y ai vu une touche burtonienne avec la fin au manoir. Bref, je ne vais pas vous spoiler l'histoire et vais simplement finir cette chronique en vous disant d'aller voir ce film. 

Bonne séance ! Vous m'en direz des nouvelles et espère que vous en japperez de plaisir : waaf !

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