Copyright Alba Films
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Pourquoi voir Méandre ?
Le cinéma français n'est pas mort, son cœur bat toujours, depuis beaucoup d'années les comédies françaises sont légion, parmi cette avalanche de comédies, les films de genres made in France tentent tant bien que mal de se frayer un chemin.
Le savoir-faire français s'exprime pleinement dans le cinéma de genre, de belles pépites ont pointé le bout de leurs nez comme Revenge, Grave, La nuit a dévoré le monde, Ghostland, Dans la brume et plus récemment Teddy, The Deep House, La Nuée ou encore Le Dernier voyage.
Quatre films sortis à quelques semaines d'intervalle après la réouverture des salles de cinéma, salles de cinémas qui ont dû fermer leurs portes pendant des mois en raison de la pandémie mondiale de COVID 19, quatre films de genres qui ont eu la chance de sortir pendant les premières semaines de réouverture des salles pour ne pas être noyés dans la masse des blockbusters et autres films populaires.
Une période propice donc aux films fantastiques et autres films d'horreur français, après sa première réalisation, Hostile, film d'horreur post-apocalyptique, le cinéaste français Mathieu Turi revient avec Méandre, une œuvre qui plonge le spectateur dans une aventure où la mort côtoie la vie.
Le film a été en compétition dans de nombreux festivals travers le monde, il a notamment remporté le prix du meilleur réalisateur pour Mathieu Turi, celui de la meilleur actrice pour Gaia Weiss et celui du meilleur long métrage de science fiction au New York City Horror Film Festival ainsi que le prix du meilleur long métrage international au LUSCA Fantastic Film Fest.
Comme pour HOSTILE, Mathieu Turi signe ici le scénario du film, on suit les aventures, ou plutôt les mésaventures, de Lisa, une jeune femme qui traverse une période difficile, qui est prise en auto-stop par un homme qui s’avère être un tueur en série.
Lisa se réveille dans une pièce reliée par une série de tubes, elle va rapidement comprendre que des pièges mortels minutés sont disséminés un peu partout, pourquoi elle a été enfermée ici ? l'histoire nous le dira.
Le casting du film est très réduit, on compte seulement trois comédiens, Gaia Weiss (Mary, Reine d'Écosse; Judy), Peter Wilhelm Franzén (The Gunman,Vikings) et Romane Libert (Marianne, At Eternity's Gate), pendant toute la durée du métrage, l'actrice française Gaia Weiss lutte constamment pour sa survie, elle est totalement investie dans son rôle, elle y met son âme et sa chaire dans cette épreuve initiatique.
Méandre est un film à concept,un survival fantastico-horrifique baigné dans un univers futuriste, notre héroïne explore les tubes (qui ressemblent à une soute de vaisseau spatial en passant) comme son passé.
Avec Méandre le cinéaste veut que le spectateur soit au plus près de l’héroïne de son film, il veut que l'on ressente ce que ressent Lisa, de son réveille jusqu'au dénouement de sa vie.
Avec ses décors, Méandre immerge immédiatement le spectateur dans une atmosphère angoissante qui ferait frémir un claustrophobe, un univers quasi mystique par moment qui nous embarque dans un récit mystérieux, le scénario est léger mais assez simple pour comprendre les tenants et aboutissant de ce film qui offre un spectacle sous tension mêlant survival, huit-clos, science fiction et horreur avec habileté.
Œuvre à part dans l'univers cinématographique français, Méandre est un long métrage qui offre une expérience intense et efficace qui démontre une fois de plus que le cinéma de genre français est loin de disparaitre.
Une réussite
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Synopsis :
Lisa, une jeune femme qui traverse une période difficile, est prise en auto-stop par un homme qui s’avère être un tueur en série.
Lisa se réveille dans une pièce reliée par une série de tubes, elle va rapidement comprendre que des pièges mortels minutés sont disséminés un peu partout, pourquoi elle a été enfermée ici ? l'histoire nous le dira.
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Anecdotes :
La musique du film a été composée par Frédéric Poirier comme pour Hostile.
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Pour le tournage du film, l'équipe a utilisé une caméra Sony CineAlta VENICE avec des objectifs Zeiss Supreme Prim.
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La photographie du film est signée Alain Duplantier (À bout portant, Skylines).
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