De Shawn Levy
Avec Ryan Reynolds, Jodie Comer
Chronique : Ne répondant à aucune sorte de logique, Free Guy déroule tête baissée son improbable pitch, tentant tant bien que mal de maintenir un fil conducteur à grand coup d’effets spéciaux et de surenchère numérique peu convaincante. En vain, car le concept de départ explose dès les premières scènes, saboté par une accumulation d’incohérences et de non-sens.
L’idée n’était pourtant pas mauvaise et porteuse d’un potentiel dramatique au moins aussi fort que ses évidentes promesses de comédie. Comment une intelligence artificielle qui aurait atteint une conscience émotionnelle proche de celle d’un humain gère-t-elle la découverte de sa non-existence ?
Dans Free Guy, par-dessus la jambe, et fissa (même si le film est bien trop long). Jamais il n’atteint le soupçon d’émotion auquel on aurait pu avoir droit, hormis lorsqu’il se concentre sur ses personnages réel.
Le film est sauvé (et assez largement, admettons-le) par le génie comique et l’autodérision de Ryan Reynolds ainsi que quelques caméos sympathiques.
Mais pour ceux qui s’attendait un Truman Show 2.0, passez votre chemin, on est à des années lumière du mélange de cynisme et d’humanité que dégageait le film de PeterWeir.
Synopsis : Un employé de banque, découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage d’arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne, décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Evoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard…