(Critique - sans spoilers - saison 1)
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Dans cette soif vengeresse qui fait écho au mouvement #MeToo, il y a également une recherche identitaire. Un mystère plane sur le passé de Lisa Nova, abandonnée à la naissance par sa mère au Brésil, qui continue de la hanter dans son quotidien. Durant 8 épisodes, on ne voit pas le temps défiler dans ce monde néo-noir psychédélique où l'on croise zombies, monstres et beaucoup de chats, ce qui donne un tournis fascinant, à l'image de notre protagoniste incarnée par une envoûtante Rosa Salazar. Passant de la vulnérabilité à la possession avec une facilité déconcertante, elle nous livre une performance magistrale. Le reste du casting est tout aussi brillant, notamment Eric Lange plus connu pour son rôle de prof décalé dans le teen-show Victorious, surprenant dans un rôle à contre-emploi.
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Disponible depuis ce vendredi 13 août (date hautement symbolique), il est triste de constater qu'un tel show sort dans l’indifférence générale. Netflix tient une pépite entre ses mains qui plaira à beaucoup d’abonnés avides d’œuvres ambitieuses. Déconseillée aux âmes sensibles, Brand New Cherry Flavor est un ovnis rafraîchissant qui reste encore trop rare à la télévision. La série comblera un manque de sensations fortes.On en redemande !
Alyssa Adjaoui