Mourir peut attendre - Focus Cinéma

Pourquoi voir Mourir peut attendre ?
Repoussé maintes et maintes fois en raison de la pandémie de Covid-19, Mourir peut attendre (No Time to Die), vingt-cinquième aventures de l'agent 007, sort enfin sur les écrans du monde entier.
C'est donc avec Mourir peut attendre que Daniel Craig enfile pour la dernière fois le costume de l'agent 007, une aventure démarrée en 2006 avec Casino Royale, le film de Martin Campbell (Vertical Limit, La Légende de Zorro, GoldenEye) relançait la saga avec un James Bond plus brutal mais en même tant plus sensible que les agents 007 précédents.
Deux ans plus tard, sous la direction de Marc Forster (À l'ombre de la haine, Neverland, World War Z), Daniel Craig endosse pour la deuxième fois le costume de James Bond dans Quantum of Solace, film qui reprend tout de suite après les événements de Casino Royal, ce vingt-deuxième volet de la saga est en dessous de Casino Royal mais permet à l'histoire de prendre racine.
La révolution va venir avec Sam Mendes, le réalisateur britannique réalise en 2012 Skyfall, un volet qui a fait sensation en rapportant plus d'un milliard de dollars au box-office mondial, Sam Mendes continu sur sa lancé et réalise trois ans plus tard, 007 Spectre, Daniel Craig incarne un James Bond de plus en plus hanté par son passé et son avenir s'annonce funeste.
Après avoir incarné à quatre reprises le plus célèbre espion britannique, Daniel Craig tire sa révérence avec Mourir peut attendre, réalisé par Cary Joji Fukunaga (Sin nombre, Jane Eyre, Beasts of No Nation), ce vingt-cinquième volet de la saga 007 marque la fin d'une ère.
Quinze ans après avoir endossé ce rôle emblématique, Daniel Craig a fait évoluer son personnage au fil de ces cinq volets, il lui a donner un coté imperméable mais en même temps sensible, un mélange de force et de vulnérabilité qui montre l'agent 007 aussi bien à l'aise dans les scènes de combats que dans des scènes plus intimistes. Mourir peut attendre clos un cycle, un cycle débuté il y a quinze ans avec Casino Royal, film qui faisait renaitre une saga en perte de vitesse en brisant les codes, c'est la première fois que James Bond n'est pas encore 007 au début du film.
Depuis Casino Royal, Daniel Craig a apporté à son personnage une humanité, une profondeur, une histoire.

Comme les précédents volets, Mourir peut attendre reprend après les événement du précédent film, en l’occurrence 007 Spectre, James Bond n'est plus en service et profite d'une vie tranquille aux côtés de Madeleine Swann, cette vie idyllique va s'achever quand les fantômes du passé refont surface, l'agent de la CIA Felix Leiter fait également son retour, il propose à James de l'aider pour une mission, secourir un scientifique enlevé, cette mission va mener l'ancien 007 vers un ennemi particulièrement dangereux.
Au casting on retrouve évidemment les acteurs des précédents films comme, Daniel Craig, Léa Seydoux, Ralph Fiennes, Ben Whishaw, Naomie Harris, Jeffrey Wright, Rory Kinnear et Christoph Waltz, des nouveaux venus font également leur apparition en la personne de Rami Malek, Lashana Lynch, Ana de Armas, Billy Magnussen, David Dencik, Dali Benssalah et Lisa-Dorah Sonnet.
Mourir peut attendre est le plus mélancolique des opus de la saga, le temps passe et James veut profiter de sa retraite entouré de la personne qu'il aime, en la personne de Madeleine Swann, toujours incarnée par Léa Seydoux (007 Spectre, The Grand Budapest Hotel), cependant les fantomes du passé refont surface et plus rien ne sera pareil.
L'humour n'est pas absent de ce dernier volet, il fait parti intégrante de l'histoire malgré une ambiance lourde, c'est notamment grâce à la présence de Paloma, interprétée par Ana De Armas (Blade Runner 2049, À couteaux tirés), que le soleil perce les nuages, elle possède un humour décapant qui n'a rien à envier à sa redoutable maitrise du combat.
La relation entre James et le nouvel agent 007, incarné par Lashana Lynch (Brotherhood, Captain Marvel), est également l'occasion d'atténuer la dimension dramatique qui se joue dans cet ultime volet de l'ère Daniel Craig.
Les scènes d'action ne manquent pas dans cette réalisation signée Cary Joji Fukunaga, courses poursuite en voiture, en moto, fusillades, combats au corps à corps, Mourir peut attendre offre un spectacle généreux, un divertissement spectaculaire qui n'oublie pas les moments plus intimiste où l'on voit un Daniel Craig plus vulnérable que jamais.
Mourir peut attendre clôture l'ère Daniel Craig avec panache, une ère qui aura révolutionnée la saga et humanisée le personnage de James Bonde grâce à son interprète qui a enfilé le costume de 007 pendant quinze ans.

Avec Mourir peut attendre, Daniel Craig offre à son personnage un baroude d'honneur crépusculaire qui fait la part belle à l'action et l'émotion.

Daniel Greg tire sa révérence

Synopsis :

James Bond n'est plus en service et profite d'une vie tranquille aux côtés de Madeleine Swann, cette vie idyllique va s'achever quand les fantômes du passé refont surface, l'agent de la CIA Felix Leiter fait également son retour, il propose à James de l'aider pour une mission, secourir un scientifique enlevé, cette mission va mener l'ancien 007 vers un ennemi particulièrement dangereux.

Anecdotes :

Le budget du film est estimé à 250 000 000 $.

La musique du film a été composée par Hans Zimmer.

Le film a été tourné en Angleterre, en Italie, en Norvège, en Écosse, en Jamaïque et dans les Îles Féroé.

Daniel Craig a endossé à cinq reprises le costume de James Bond.