Réalisateur : Kevin Lewis
Acteur : Nicolas Cage, Emily Tosta, Beth Grant,...
Distributeur : -
Budget : -
Genre : Épouvante-horreur, Thriller.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h29min
Synopsis :
Un gardien d'un parc d'attractions se retrouve bloqué durant toute une nuit. Les monstres du parc prennent vie et sont à sa poursuite. L'homme doit les vaincre pour survivre jusqu’au matin et être enfin libéré.
Critique :
Bizarrerie glauque totalement abracadabrantesque, pur trip hystérico-deglinguée au rythme fastidieux,#WillysWonderland est une bonne grosse bisserie irrévérencieuse qui tâche, avec un Cage on fire qui savate avec entrain de la mascotte robotique possédée par des tueurs sataniques pic.twitter.com/m4XnDA9o0w
— Fucking Cinephiles (@FuckCinephiles) November 2, 2021
Si la production/distribution cinématographique a gentiment été freinée par ce foutu Covid-19, ce bon vieux Nicolas Cage lui, n'a pas forcément connu la crise et on l'a rarement vu aussi présent aussi bien salles, que dans de nombreuses panouilles DTV-esque à atteindre les bacs - ou les plateformes VOD.
Un exploit qui n'a d'égal que sa frénésie a enchaîner les projets tous plus indéfendables que les autres même si jusqu'ici, il avait une jolie tendance à toujours les porter avec élégance et conviction, comme si chacun de ses ratages annoncés - qui ne survivent que grâce à lui -, étaient pour lui une manière d'expérimenter encore un peu plus son métier d'acteur, avec comme handicap les pires scénarios du monde.
Mais on ne le changera pas notre Nic, et ce n'est décemment pas son catastrophique mais jouissif Willy's Wonderland, qui nous prouvera le contraire, tant il remporte haut la main la palme du plus gros délire WTF de sa filmographie récente, une crotte de nez devant le dernier Sono Sion - Prisoners of The Ghostland.
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A la lisière du slasher déglinguée des 80s produit pour une poignée de dollars, le film de Kevin Lewis incarne un long ride de violence débilo-gore et d'humour limité (qui aurait fait cela dit un super court-métrage), quatre-vingt-dix minutes ou un Nic Cage quasiment mutique, fan de son bolide et accro au boisson énergétique (mais qui fait le ménage comme le meilleur des Cleaners), savater avec entrain de la mascotte robotique possédée par des tueurs sataniques, sous fond de hard rock.
Bizarrerie glauque à l'histoire totalement abracadabrantesque, pur trip hystérico-impuissant plein de grumeaux et jamais sérieux (heureusement) made in Wonderland, maladroit - pour être poli - et au rythme fastidieux; Willy's Wonderland est un gros plaisir coupable irrévérencieux qui tâche (comment ne pas triquer ne serait-ce qu'une seconde, face à un Cage fracassant la caboche d'une autruche mécanique géante et meurtrière, par pur kiffe ?), et qui ferait même potentiellement rougir le concept de plaisir coupable.
Nicolas, en dehors de l'exceptionnel Pig, petite accalmie dans un océan de brutalité turbo-débile, tu mets vraiment notre amour pour toi à rude épreuve ces temps-ci...
Jonathan Chevrier