Balzac, ah ce Balzac. De lui, je n'ai lu que deux romans : Le Père Goriot et Le Curé de Tours. Et, on va dire que j'ai été vaccinée pour les prochains. Je suis un peu hermétique à son style et à ses longues descriptions. Sauf que cette année, plusieurs cinéastes se sont penchés sur son œuvre ; à savoir Eugénie Grandet et Illusions Perdues donc. Si les deux romans me faisaient de l'œil cet été ; j'ai cédé et je suis passée d'abord par la case adaptation pour le deuxième. En plus, il s'agit d'un film du - on ne le présente plus - Xavier Giannoli, plus connu pour L'Apparition.
Bon, pour tout vous dire, si j'y suis allée c'est pour Benjamin Voisin (que j'ai rencontré) et qui à mon avis est en voie de devenir un grand acteur. Et c'est pas raté, il joue très bien dans Illusions Perdues où il interprète le rôle principal, à savoir un aspirant journaliste dans le Paris du XIXème siècle.
Illusions Perdues est pour le coup un film très moderne qui nous rappelle notre époque de faux-semblants et d'hypocrisie. Les acteurs jouent tous une excellente partition. Et quel casting, allant de Cécile de France, en passant par Vincent Lacoste et même Gérard Depardieu (pour, on se l'accorde un tout petit rôle).
Mais, je n'ai pas été happée par ce film, en plus assez long. Ennuyant est le mot qui me vient à l'esprit. Dommage, enfin bon je ne suis pas inquiète pour Illusions Perdues car le public semble aimer (plus de 500 000 entrées).
Au final, illusion d'avoir vu un bon film si on veut jouer sur les mots.
