Le grand bleu

Le grand bleuLe grand creux

Un film tout en vacuité. A sa sortie, il avait conquis le titre de « film d’une génération ». A l’époque, je ne me reconnaissais pas dans cette génération, j’avais trouvé le film joli mais somme toute assez pauvre dans son contenu. Il imitait bien, marque de fabrique Luc Besson, les grosses productions américaines insipides de l’époque. Cette histoire d’amour impossible entre un apnéiste et une belle américaine accouche d’une fin qui a beaucoup fait parler à l’époque ; un finish ouvert. Et il est vrai que le final est audacieux, mais il ne faut pas non plus lui accorder plus de valeur qu’une fin ouverte non conventionnelle ; dans un film qui lui l’est jusqu’à plus soif. Tout y passe en matière de poncifs, de facilités et de raccourcis ; ce film ne joue pas dans la finesse. La photo est jolie, la musique au diapason des images et l’histoire se suit sans déplaisir malgré tout. Vu en famille avec mon fils de 13 ans, il a rempli le minimum légal de nous intéresser tous.

Sorti en 1988

Ma note: 11/20