Rien à foutre

Rien à foutre

Envie de s'envoyer en l'air avec Adèle Exarchopoulos ?

Pardonnez-moi ce mauvais jeu de mots mais la tentation était trop grande pour ce premier long-métrage sur Cassandre, 26 ans, une hôtesse de l'air (notre chère Adèle donc) d'une compagnie low cost. Et si elle est pratiquement exemplaire dans son travail, elle noie cependant son chagrin sans attaches dans des beuveries avec des potes en discothèque ou se perd dans des relations d'un soir sous un pseudo Tinder qui lui va comme un gant : Carpe Diem.

Rien à foutre est donc la radiographie d'une époque, d'une génération qui n'a pas de repères dans la vie. Si Cassandre en a rien à foutre de son quotidien, elle n'en demeure pas moins une hôtesse de l'air que la caméra scrute tel un rat de laboratoire avec des plans de dos ou de face, à la torche lorsqu'elle s’amuse. 

Bref, Rien à foutre peut se lire comme un faux documentaire ou alors un docu fictionnel, scénarisé sur une hôtesse de l'air : son parcours, son univers jusqu'à la fin avec son ambition ultime dans le temple du néolibéralisme : Dubaï.

Un conseil : allez le voir pour Adèle Exarchopoulos, elle porte le film et est au sommet de son art.

En quelques mots : un bon film mais qui manque un peu de dynamisme vers la fin, même si le final est superbe et fait écho à notre "ère" masquée so 2020-2022...

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