Truffé de bons sentiments jusqu’à une forme de mièvrerie type « petite maison dans la prairie ». Waouw comme ils sont tous gentils chez les March. Cependant pour faire cinéma, le réalisateur décide de déconstruire le récit avec de nombreux flash-back contreproductifs qui aboutissent à un brouillon temporel. Aussi à vouloir intégrer trop de personnages à son récit et les englober dans les mêmes scènes collectives, le film finit par être confus et parfois braillard.
Par contre, dans la seconde moitié, la narration prend un peu plus de coffre et le final autour du processus d’écriture et de la naissance d’une écrivaine est assez malin. Et là, pour une fois, la confusion créée autour du réel confronté au romanesque est très intelligent.
Le casting impressionnant ne sauve pas ce film d’un intérêt pauvre.
Sorti en 2019
Ma note: 8/20