HEARTSTOPPER S01 (Netflix) – 16/20
Le petit frère anglais de Love, Victor va vous faire fondre.
Au-delà d’être mignon comme tout, Heartstopper traduit très justement les premiers émois homos, le trouble, les doutes, la résignation ou la révolte face au harcèlement. Il y a quelque chose de vrai, de sincère dans ces regards maladroits et juvénile. Cette authenticité est possible grâce au jeu tout en subtilité de jeunes acteurs épatants, mais aussi à une mise en scène sobre réhaussée par une touche d’animation hyper maline pour exprimer les sentiments qui traversent ces gamins.
Et c’est d’autant plus touchant que les comédiens ont vraiment l’âge de leurs personnages, ce qui est suffisamment rare pour être souligné. Un crush.
MOON KNIGHT S01 (Disney+) – 13,5/20
3 premiers épisodes en forme de faux départ, perdus dans une intrigue trop confuse, une mise en scène cheap, de l’action à la papa et un scénario dont on peine à comprendre les enjeux.
Et puis le 4ème épisode, marqué par un twist final éclairant et de l’action enfin à la hauteur (qui n’est pas sans rappeler Indiana Jones), rebat les cartes, donne quelques précieux indices (même s’il faut s’accrocher pour suivre les différents niveaux de narration) et confère à la performance d’Oscar Isaac une aura toute différente. Il est impressionnant dans sa gestion des multiples personnalités de son personnage. La série s’étoffe aussi dans sa dimension psy en abordant les traumas de l’enfance et les dédoublements de personnalité. Pas la plus accessible des séries Marvel, mais il faut lui laisser une chance passé une entame laborieuse.